Cette haftara commence par un doublon : אָנכִי אָנכִי הוּא מְנַחֶמְכֶם (« Je suis, Je suis celui qui vous console… » – Isaïe 51, 12).
Cette répétition apparemment surabondante du mot אנכי a retenu l’attention des commentateurs, et le Yalqout Chim‘oni (Yecha‘ya 474) l’explique par la parabole suivante :
Cela ressemble à un roi qui aura chassé la reine de son palais. Quelque temps après cependant, regrettant de l’avoir bannie, il lui demanda de revenir auprès de lui. Celle-ci accepta, mais elle exigea pour prix de son consentement que son mari double la somme inscrite à son profit dans son contrat de mariage.
Il en est allé de même pour la consolation que le prophète Isaïe a annoncée à Israël : C’est comme si le Saint béni soit-Il lui avait dit : « Je t’ai dit au Sinaï : אנכי ה' אלקיך (« Je suis Hachem, ton Dieu » – Chemoth 20, 2). Mais dans la Jérusalem future, Je te dirai : אנכי אנכי הוא מנחמכם, et doublerai ainsi l’affirmation de Ma présence. »
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