« Celui qui regarde les trois choses suivantes, ses yeux s’affaiblissent : l’arc-en-ciel, le « prince » (נשיא), et les kohanim (pendant qu’ils récitent la bénédiction sacerdotale – Voir KitsourChoul‘han ‘aroukh 100, 10). »
Cet enseignement de la Guemara (‘Haguiga 16a) présente une difficulté, soulevée par Aboudraham au nom de son maître, le Roch : Il est une mitswa de réciter une berakha à la vue de l’arc-en-ciel (ברוך אתה ה' אלוקינו מלך העולם זוכר הברית, נאמן בבריתו וקיים במאמרו). Mais comment peut-on la réciter s’il n’est pas permis de regarder cet arc-en-ciel ?
En réalité, explique le Roch, la Guemara emploie une expression (המסתכל בקשת עיניו כהות) totalement étrangère à la simple vision (ראיה). Ce qui est interdit, ce n’est pas de voir, et donc de regarder, mais le regard doit rester furtif et ne pas s’attarder.
Ce que l’arc-en-ciel, le « prince » et les kohanim ont en commun, c’est qu’ils sont représentatifs de la présence divine (Maharcha ad Berakhoth 59a). Voilà pourquoi ils ont tous droit à la même attitude de respect.
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum