1) Je ne vous suis pas, que voulez vous dire;
Si le Rama permet une taarovet
PENDANT pessa'h, à plus forte raison
AVANT pessa'h si on ne tient pas compte de 'hozer venéor .
et en tenir compte ne fera qu'aggraver le din de notre Coca.
Je vous rappelle qu'en citant le Rama je ne visais pas à vous contredire Le'houmra mais Lekoula.
Cherchez-vous à prouver qu'il est permis ou interdit?
Je dois m'embrouiller. Merci de reformuler.
2) Je ne vois pas pourquoi vous réduisez la liberté de lecture à notre époque
moderno-post-moderne, était-il interdit d'avoir une lecture autonome à une certaine époque?
Et cet interdit aurait été levé avec le temps?
Pour comprendre les questionnements du
Dovev Meisharim, relisez la suite de mon (précédent) message, concernant la svara dite "du
Ritva".
Il est vrai que ça ne colle pas avec le
Rama, c'est normal, toutes ces "koulot" qu'écrit le
Rama dans ce séif sont retranscrites du
Troumat Adeshen qui suit l'opinion du
Smak (et Cie) , donc inverse du
Ritva.
Et donc lorsque vous demandez:
Citation:
"(En passant, comment le Divrey Malkiel contredit la ah'raa du Rem"a",
vous pourriez (presque) y inclure le
Dovev Meisharim,
et je vous répondrais que sans votre idée de base (concernant la lecture autonome) cela ne vous choquerait pas tant !
(A moins que vous ne considériez que nous sommes entrés dans cette période post-moderne depuis plus d'un siècle.
Ce qui "autoriserait" le
Divrei Malkiel à s'écarter du psak du
Rama…).
Il est vrai que certains poskim se sont fixé pour règle de ne jamais déroger aux paroles du
Rama et du
Shoul'han Arou'h, mais cette école de poskim existent autant aujourd'hui (si ce n'est plus) qu'avant.
D'autres pens[ai]ent qu'un véritable possek doit être en mesure de pouvoir
"déraciner" et effacer un séif du Shoul'han Arou'h si il n'est pas d'accord avec lui, sinon, qu'il ne soit pas Moré Oraa.
Donc ce n'est pas une nouveauté de notre époque.
Concernant le
Divrei Malkiel, c'eût été un scoop s'il contredisait le
Rama "lekoula", mais le'houmra, il y arrivait plus facilement.
Quant à ce que vous écrivez qu'il est admis que dans la'h bela'h on ne dit pas 'hozer venéor, encore faudrait-il que le taam ne soit pas nikar, ce qui n'est pas le cas de l'aspartame.
Voir à ce sujet le
Sdei 'hemed ('hamets oumatsa III,28).
(D'ailleurs tous ces concepts sont très discutés et il existe une quantité remarquable de shitot différentes
al kol koutso shel youd.
Celui qui veut être ma'hmir trouvera toujours de quoi –même après le passage du
Rama qui avait pourtant un faible très prononcé pour les 'houmrot).
3) Je ne comprend pas ce que vous voulez rectifier?
Il semblerait au contraire que vous suivez ce que j'écrivais,
je me cite:
Citation:
"Que d'autres rabanim le fassent éventuellement n'aurait rien de dramatique, les divergences d'opinion d'une kashrout à l'autre sont monnaies courantes (tiens, voilà une expression bien adaptée à ce contexte…) et à chacun de choisir les rabanim auxquels il souhaite faire confiance. "
Pour le Nota bene, je suis bien d'accord avec vous, la Kashrout est aussi "appartenance sociale" , mais je pense qu'elle revêt ce caractère essentiellement en Erets Israël où la politique est très présente (jusque dans une bouteille de Coca).
Les "sociétés" européennes qui visent à imiter la société israélienne essaient aussi d'importer ces conventions, mais aux USA c'est bien plus rare.
Mais en effet, c'est un tout autre débat qui n'a plus vraiment de lien avec notre Coca Light.
Sur ce , A git zimmer ! (-c'est vous qui avez dévoilé votre appartenance aux communautés ashkenazes! les sfaradim qui ne consomment pas de kitniot, ont une liste bien restreinte de kitniot et pourront donc boire du Coca Light sans problème).