1/ Il n'y a pas de problème de Ohel en tendant une tenture sur le mur (choulhan aroukh, ch.315, michna beroura, 7) c'est seulement le toit qui est défendu.
Cependant, il est défendu d’élever une devanture, même passagère, si elle a pour but de « permettre » l’usage d’un lieu, telle qu’une cloison ayant pour but de permettre l’utilisation d’une soucca. Par exemple, lorsque l’on dresse une cloison dans une soucca qui présente seulement deux parois. Cette troisième paroi a pour but de permettre l’utilisation de la soucca, et de la rendre utilisable. Cette sorte de devanture est prohibée, même si elle est provisoire et n’est pas durable car elle est considérée comme une construction.
Il en est de même d’une paroi ayant pour but de permettre le port d’un objet, en dressant une devanture passagère qui complétera la présence d’un Eirouv. Le Eirouv, est une cloison ou une muraille fictive qui a pour but d’entourer le domaine public, afin de lui pourvoir des propriétés similaires à un domaine privé, dans le but de permettre le port d’objets. En dressant une devanture, même si elle est passagère, l’individu complète et achève la mise en place du Eirouv : une telle cloison a pour but de « permettre » le port d’objet, elle est donc prohibée .
Cette interdiction s’applique également, lorsque l’on dresse un paravent passager devant une bougie allumée ou des livres sacrés, afin de pouvoir assumer ses devoirs conjugaux. Nos sages, ayant défendu d’accomplir un tel acte à la lumière d’une bougie (ainsi que sous une lumière quelconque), le fait d’élever une cloison a pour but de permettre l’accomplissement de cette mitsva. Ceci est considéré comme une devanture prohibée, même si elle est passagère. Il en est de même d’un paravent dressé devant des livres sacrés afin de pouvoir faire ses besoins.
Choul’han ‘Aroukh, chapitre 315, paragraphe 1 ; Michna Beroura, paragraphe 4.
2/Le mur est cachere quelque soit sa matière, on ne peut donc jamais annulé un mur. Choul’han ‘Aroukh, chapitre 630, paragraphe 1.
Pour manger dessous, cela dépend de sa position car ce peut etre considéré comme un doféne akouma (tant que la largeur de la boite ne dépasse pas 1.92m. Choul’han ‘Aroukh, chapitre 632, paragraphe 1) et c'est alors défendu . Si la place est restreinte, mettez une femme à cet endroit car elle est quitte de la souca.
PS: Si la question concerne le toit veuillez me l'indiquer car je n'ai pas compris ceci de votre question.