Il n’est pas facile de comprendre ce que voulaient dire ces mots (Osée 14, 3) à l’époque du Temple. Ils sont cependant devenus, depuis qu’il a été détruit et que nous ne pouvons plus offrir de sacrifices, un élément fondamental de notre rapport à Hachem : Ce rapport ne se définit plus par des offrandes sur un autel, mais par la prière.
L’idée qui se trouvait à la base de l’ensemble du culte sacrificiel était que l’offrande d’un animal constituait une sorte de substitut de l’offrande à Hachem de sa propre vie. Le pénitent se disait ainsi prêt à sacrifier sa propre vie et à l’offrir à Hachem. Mais son offrande était impossible à réaliser, de sorte que celle d’un animal exprimait symboliquement la réalisation de ce sacrifice.
Aujourd’hui, comme l’explique Radaq, de la même façon qu’un sacrifice était inutile s’il n’était pas accompagné d’une confession, son remplacement par les paroles de nos lèvres n’a de sens et d’efficacité que si celles-ci expriment le désir d’un repentir et d’une confession de nos péchés.
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