à quel moment est-on mort ?

Au plan médical, on est considéré comme mort lorsque l'encéphalogramme est plat depuis deux minutes. Cette définition est-elle satisfaisante, en particulier si on prend en considération que des fonctions du corps peuvent être maintenues artificiellement par un appareillage approprié ?

Quand on n'est plus vivant ;-)

OK, je retourne donc la question : à quel moment très précis peut-on considérer que l'on n'est plus vivant ? Un organe particulier doit cesser de fonctionner ? L'ensemble des organes ?

Bonjour
c'est quand on est pauvre!!!
De " va retourne en Egypte car ils sont morts tous les hommes qui en voulaient à ta vie."
D'où Rachi : "Qui sont t ils ? Datan et Abiram. Ils vivaient encore mais ils avaient perdu leur biens. Et un pauvre est considéré comme mort."


Peut être "ils avaient perdu leurs biens" peut inclure ils étaient devenu sots ou niais, incultes. pauvre en Thora.

Quoi qu'il en soit c'est bien quand on est pauvre, comme l'étaient aussi ce pauvre Adam et cette pauvre Eve qui se sont retrouvés avec même pas de quoi se payer des fringues, c'était misère grande.
Précision, l'on trouve souvent sur ce site d'autre devinettes et chaque fois que je tente d'y répondre, j'ai tout faux, mais là il n'y a pas d'autre réponse possible que celle que je viens de donner. C'est absolument indiscutable.
C'est tout clair, tout simple, tout net et tout celui qui voudrait dire autre chose ne ferait que prouver qu'il est lui même mort.
Mort c'est quand on est pauvre !
C'est ainsi et je n'en démordrais pas. KO.

Bon, alors je reformule la question sous une troisième forme :
à quel moment précis on n'est plus vivant, sachant qu'auparavant on n'était pas pauvre.
L'éclairage d'un Rav serait peut être utile pour aboutir à un commencement de réponse...

hello
A quel moment dites vous ?
Effectivement j'ai surtout répondu à comment et pas assez à quand.
C'est encore plus facile : hier , ou a n'importe quel autre moment passé même très proche.
Vivant, c'est maintenant (aujourd'hui) à condition de faire un effort pour s'enrichir ou au moins ne pas s'appauvrir.

Tel que cela est expliqué ici :
"Il notera que les lettres qui constituent la Bénédiction des Prêtres sont au nombre de 60 ; cette Bénédiction compte d'autre part 15 mots. Ainsi se révèle le mystère de cette triple Bénédiction qui vaut trois fois la valeur numérique de KO tevarekhou. Or deux fois KO font Noun. Et l'on obtient ainsi Kohen. De plus la valeur numérique de Lahem, dans amor Lahem, est égale a celle de Kohen. Enfin le nombre du premier verset est 15 soit Yod He ; le nombre du second est 20 soit He Yod He ; le nombre de lettres du troisième et dernier verset est 25, soit Yod He Yod. Ainsi de 5 en 5 , en arrive t on à KO. Il n'est pas de méthode d'interprétation plus élevée que celle ci".
Epitre des sept voies; A. Aboulafia. trad JC Attias ed de L'éclat.1985

Donc en résumé, faut certainement voir du côté des Cohanim, vu qu'ils ne font pas bon ménage avec les morts ils doivent savoir les repérer précisément ; même si les morts bougent encore ou font semblant.

Il en est bien ainsi KO par ci et KO par là.
Pas plus compliqué. Il suffisait de demander.

Si vous voulez la réponse d'un Rav, ce qui est sage ; je pense qu'il est plus facile de poser la question du côté de leurs réponses, vous en prenez une au hasard, par exemple "guematria" ou "élastique dentaire pendant le shabbat" et vous cliquez en bas à nouveau (sous entendu sujet ).
Pour la réponse faudra attendre que la question soit validée.

Je faisais juste un peut d'esprit, histoire d'entretenir "la bonne humeur".

La question que vous posez est en fait un sujet extrèmement discuté parmi les décisionnaires contemporains.
Cette discussion redouble de sensibilité car elle s'inscrit dans un contexte politique délicat, autour de la question du dons de membres, qui comme vous le savez probablement ne sont "récupérables" que s'ils sont prélevés tant que le coeur fonctionne encore.

De très nombreux décisionnaires (rav Elyachiv, rav Voznher, pour ne citer que les plus connus) considèrent la personne vivante tant que le coeur fonctionne, sans rapport avec l'état cérébral.

A l'opposé le rav Ovadia Yossef c'est récemment prononcé dans l'autre sens, et permet donc dans certains cas le prélèvement d'organes. Il rejoint en cela le camp des décisionnaires qui considèrent l'arrêt total du cerveau lui aussi comme un critère de décès selon la halakha.

Je pense qu'aucun rabbin de Techouvot ne s'avancera à trancher entre ces avis, mais en tout cas votre question en est une, et d'actualité !

Bonjour

électro(encéphalogramme) , je pense que c'est à mettre en relation avec le feu, comme ne pas allumer l'électricité (électro), pas d'étincelle.
Le coeur, plutôt une pulsation, une succession de chocs, plutôt du côté des cailloux.
On peut dire aussi morte une personne qui ne respire pas depuis un certains temps, là c'est du côté de l'air.
Enfin une qui perd son sang, voir écoulements en général, ulcère de l'estomac pour écoulement interne ou plaie pour écoulement externe, déchirure.
Relativement aux organes il y a ces quatre possibilités, une seule suffit si elle atteint un certain degrés qui entraine les autres.
Il existe une combinaison des quatre selon le plomb fondu versé dans la bouche qui peut être aussi un traitement.

Cependant considérer uniquement l'organique n'est pas suffisant.
Votre question doit donc être double, l'autre versant serait : à partir de quand est on considéré comme vivant ? Et quel degrés de vivant, chacun en correspondance aux cinq ci dessus .

_...en particulier si on prend en considération que des fonctions du corps peuvent être maintenues artificiellement par un appareillage approprié ?
L'électroencéphalogramme ne modifie rien de fondamental en matière d'appareillage.
L'organe est par définition ce qui fait appel à un appareillage approprié pour être maintenu, c'est un appareil . L'appareil peut être un vieux silex ou un bout de bois ou une machine à dialyse ou ceci ou cela.
Le corps est en permanence en contact vital et mortel avec des fragments « du monde », un ensemble d'appareils.
Nous sommes un peu tous des feux d'artifices dans la nuit.