La parachath Chemini s’achève avec l’énumération des aliments permis et défendus. Quel est le rapport entre ce sujet et le premier de ceux de la parachath Tazri‘a, qui concerne la naissance d’un enfant ?
On raconte qu’une femme enceinte fut prise soudain, un jour de Yom Kippour, d’une brutale envie de manger d’une nourriture dont elle venait de humer l’arôme. On l’a présentée à Rabbi, et celui-ci a murmuré dans son oreille, comme s’il parlait à son fœtus : « C’est Yom Kippour aujourd’hui ! ». La future maman surmonta son envie, et elle donna naissance à Rabbi Yo‘hanan.
Une autre femme, qui se trouvait dans la même situation, ne parvint pas à résister à son envie et mangea le jour de Kippour. Son fils fut un impie, Chabthaï otsèr peri (« Chabthaï l’accapareur de fruits »), ainsi appelé parce qu’il spéculait sur les denrées de première nécessité, faisant ainsi monter leurs prix de manière exorbitante (Yoma 82b).
Ces deux anecdotes nous apprennent que l’éducation des enfants par leurs parents ne commence pas à leur naissance, mais dès la grossesse. La future mère doit veiller attentivement à ce qu’elle mange, car son alimentation, selon qu’elle est cachère ou non, peut exercer une influence positive ou négative sur l’enfant attendu.
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