apres le sedder de pessah, les jours de fetes et surtout apres la mimouna ( pour ceux qui ont en l'habitude), c'est l'heure du bilan et pour moi c'est tres catastrophique:
le point majeur de pessah (entre autres) est "va yaaminou bachem ou be moché avdo", la emouna est censée etre le fruit de cette fete et chacun d'entre nous est censé "recharger" sa emouna.
pour moi c'est le contraire qui se produit: ma emouna a "decroché" durant ce pessah .
et pourtant ce n'est pas le manque de lecture de livres de moussar ou d'ecoute de cours qui manquent.
je me demande si à notre epoque, le sujet de la emouna est peut etre "mal" traité, les choses qu'on entend à droite on les reecoute a gauche, ou bien alors c'est moi qui suis irattrapable.
de ce que j'ai compris, la emouna, passe obligatoirement avant tout par une connaissance parfaite de soi, je m'explique:
yossef, a pris 2 ans de tole supplémentaire car il a demandé au maitre échanson de se souvenir de lui, et pour ce manque de emouna, il a eu cette "punition".
la question que tout le monde pose: que reprochent on a yossef, il a fait sa hichtadlout!!!!
reponse: la hichdatlout est obligatoire pour nous tous et personne ne peut s'y soustraire pas meme les plus grands tsadikims de toute l'histoire, MAIS, cette hichtadloout doit etre inversement proportionnelle a la emouna de chacun et au "niveau" de chacun:
plus une personne est "grande" et plus sa emouna est censée etre grande et moins sa hichtadlout sera grande (et inversement)
yossef etait un tsadik, pas comme nous l'entendons, nous en 2013, mais c'est la torah qui témoigne et qui le qualifie de tsadik. ce yossef devait faire une tres tres petite hichtadlout en regard de sa grandeur, ce qui'il a demandé au maitre echanson etait de trop pour quelqu'un comme yossef, d'ou les 2 années supplemntaires.
alors, moi je me dis la chose suivante, si yossef le tsadik, n'est pas arrivé a determiner avec precison son degre de hichtadlout a investir, comment moi, fine particule de sable intergalactique, pourrait le faire?
parfois on est confronté à une logique d'investissement: par exemple, j'etudie toute la jourdéne au kollel, mais une affaire se presente a moi, j'ai donc l’occasion de gagner de l'argent pour pouvoir etudier tranquillement après, mais pour cela je dois interrompre mon limoud: dois je le faire ou pas?
autre exemple, j'ai un metier (commerce par exemple ou les revenus sont tres aléatoires) et qui ne rapporte plus, dois je entreprendre une reconversion ou alors dire que hachem envoie la paranssa par n'importe quel canal, celui ci ou un autre, pas de différence?
ce que j'ai lu et entendu sur la emouna est cetainement vrai, mais "sur le terrain" j'ai comme l'impression que l'experience de la vie se traduit tres differement pour chacun d'entre nous que ce qui est ecrit ou entendu sur la emouna
je me dis alors que nous somme lachés face a soi meme tout seul dans le monde de la emouna, sans boussole.
evidement, dans les grands pricipes de la emouna, il y a des "bousolles" mais lorsqu'on commence a affiner la emouna c'est là que ca coince, comme dans les exemples que j'ai cité precedement.
j’accepte toute idée ou solution a part celle du prozac