Pouvez vous svp nous rappeler la signification des la benediction sur la lumiere et les Bessamim pendant la Havdala ?
Aussi, celui à qui il manque la boisson (vin ou autre) pour faire la Havdala tout de suite à la sortie de shabbat, peut il alors faire la benediction sur les Bessamim et la Lumiere avant de faire la Havdala (sur la boisson) les jours qui suivent (à savoir jusqu'à mardi) ?
Autrement dit, ces Benedictions sont elles independantes ou pas ? si non, pourquoi ?
1. Les bessamim (« épices ») sur lesquels on récite une berakha pendant la Havdala rappellent l'odeur paradisiaque du Chabbath. Il faut respirer l'odeur des plantes car lors de la fin du Chabbath l'homme ressent la perte de son âme suplémentaire (nechama yethèra). Il sombre alors dans une profonde nostalgie et utilise le parfum afin de se « consoler ».
Quant à la lumière, elle est là pour marquer la différence (havdala) entre le Chabbath, où il est interdit de faire du feu, et la semaine. Elle commémore également la création du feu par Adam, en tant que fondement de toute civilisation.
On présente à la flamme l’extrémité de ses doigts afin de pouvoir en observer l’ombre sur ses paumes. Ce geste correspond à la nécessité, lorsqu’on récite une berakha, de ne pas la rendre vaine en ne la faisant pas suivre d’un acte.
2. Si l’on n’a pas récité la Havdala le samedi soir, on peut le faire jusqu’au mardi (certains disent : seulement jusqu’au dimanche). Mais on ne récite alors de berakha que sur le vin, et non sur la lumière et les épices, car on ne peut les bénir qu’à la fin du Chabbath (Choul‘han ‘aroukhOra‘h ‘hayim 299, 6).
Mais peut on réciter alors la berakha que sur la lumière et les épices à la fin du Chabbath? en attendant d'avoir du vin dans la semaine pour faire la Havdala?...
Si l’on ne dispose pas de vin, on peut réciter la Havdala sur une autre boisson en honneur dans son pays (bière, alcool…), à l’exception de l’eau (Choul‘han ‘aroukhOra‘h ‘hayim 296, 2).
En cas d’impossibilité, on accomplit son obligation par la Havdala qui est insérée dans la ‘amida de la prière de ‘arvith.
On récite une berakha sur les épices si l’on en a, et ce même si l’on n’a pas récité de berakha sur un liquide. Si l’on n’en a pas, on n’a pas besoin d’en rechercher (ibid. 297, 1).
Il en va de même pour celle que l’on récite sur une flamme (ibid. 298, 1).
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