kavod ha-rabbanim,
bonjour,
d'après la paracha Emor que nous venons de lire, comment peut-on comprendre qu'un kohen qui serait un vrai talmid hakham mais possesseur d'un défaut soit disqualifié pour le Service par rapport à un kohen qui serait ignorant, voire rempli de averot, mais sans défaut ?
conséquences de même de nos jours également^par rapport à la birkat kohanim par exemple ?
toda raba pour vos réponses,
Chelomo
Les versets de Wayiqra 21, 17 et suivants édictent la nécessité pour les kohanim de service au Temple de ne pas présenter de défauts physiques. Cette législation peut s’expliquer dans la mesure où la Tora tient à ce que les prêtres, rouages essentiels du culte sacrificiel, soient aussi parfaits du point de vue corporel que les animaux qu’ils font monter sur l’autel.
Rachi fait d’ailleurs remarquer que l’inaptitude d’un kohen ne dure qu’aussi longtemps que son défaut est en lui. Une fois qu’il a disparu, il devient apte au service. Le caractère provisoire de cette incapacité montre bien qu’elle n’est pas une fatalité permanente. Elle ne dure qu’aussi longtemps que le défaut physique subsiste, et donc l’incapacité peut n’être que transitoire.
Toute cette législation a cessé d’être en vigueur depuis la destruction du sanctuaire.
Il est vrai que le Choul‘han ‘aroukh (Ora‘h ‘hayim 128, 30) ne permet pas au kohen porteur d’un défaut physique au visage ou aux mains de prononcer de nos jours la bénédiction sacerdotale. Mais cette disposition n’a été édictée, selon la même source, que pour éviter que le public soit impressionné à la vue d’un invalide. Elle obéit par conséquent à des motifs tout à fait différents de ceux qui expliquent les versets ci-dessus de la Tora.
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