Je réitère une nouvelle fois ma sempiternelle demande: Veuillez séparer les questions sans quoi vous ne pourrez pas obtenir de réponses détaillées.
Généralement les messages comportant plusieurs questions ne sont pas répondus, ou alors de manière assez expéditive.
C'est ce que vais tenter de faire pour ne pas vous laisser repartir bredouille.
Citation:
1.est ce que une salade d'oeuf ou d'ognon qui on passer la nuit (meme ds le frigo) peuvent etre consommer
Voyez ceci:
http://www.techouvot.com/oignons_crus_epluches-vt15502.html?highlight=
http://www.techouvot.com/ufs_epluches_laisses_toute_la_nuit-vt13567.html?highlight=
http://www.techouvot.com/traitement_de_lail_de_loignon_et_de_luf_a_decouverts-vt1010.html?highlight=
Citation:
2.qqun qui touche son corp avant de s'endormir (apres ק"ש)doit-il se re-lever pr faire netila
Je ne vous dirai pas que personne ne le fait, mais ce n'est pas obligatoire.
D'après la halakha ce n'est pas nécessaire.
Citation:
3. peut-on mettre des aliment sous une pousette qd le bebe dort car g entendu o nom de rav elyashiv qui a lieu d'etre mahmir ?
Il y a plusieurs autres tsdadim lekoula, au moins bediavad, notamment le fait qu'il ne s'agisse généralement pas d'un plat "cuisiné" (mais plutôt d'un fruit etc.)
Voici une copie de ce que j'ai écrit ailleurs:
Voici quelques me’habrim qui pensent que seul le tavshil est concerné :
- le Rif (Avoda Zara 10b)
- le Rambam (rotséa’h veshmirat anefesh §XII, 5)
- le Rosh (Avoda Zara II, 13)
- le Shoul’han Arou’h (yoré déa §116, 5)
Leur source est le Yeroushalmi (Troumot VIII, 3) qui parle explicitement d’un « tavshila ».
Néanmoins le Talmud Bavli ne parle pas d’un tavshil mais de « o’hlin », et donc tout aliment !
Généralement la préférence est donnée au Bavli (contre le Yeroushalmi ) en matière de psak (décision ala’hique), ce qui fait que certains auteurs se sont demandé ce qui a bien pu pousser tous les poskim à suivre le Yeroushalmi à cette occasion.
Voyez le Rav Feinstein dans Igrot Moshé (yoré déa III, §20 –p.247) qui préfèrera opter pour dire que « tavshil = lav davka », c’est-à-dire que ça serait une imprécision du Shoul’han Arou’h à laquelle il ne faudrait pas attacher d’importance.
Le Binat Adam (§68, 63) a "éventualisé" qu’il faille corriger notre version du Talmud Bavli en changeant le mot o’hlin en Tavshil (si c’était réellement la version correcte on comprendrait alors pourquoi tous ces rishonim ont suivi le Yeroushalmi , simplement parce que le Bavli serait du même avis), il a même imaginé que tout le passage ait été incrusté dans le texte par erreur, mais cette supposition est franchement hasardeuse et n’a pas manqué de déplaire à certains A’haronim .
Une idée sympathique est proposée par le Rav Yossef Its’hak Lerner dans son Shmirat Agouf Veanefesh (§XIV, 1) qui, s’appuyant sur le Pri ‘Hadash (§116, sk.1) , déclare qu’en matière de Sakana (lois liées à un potentiel danger) on donne la préférence au Talmud Yeroushalmi (supposé mieux s’y connaitre) par rapport au Bavli , et ce, même Lekoula (=même lorsqu’il est plus permissif).
Cependant, comme nous l’avons déjà mentionné, le Gaon de Vilna aurait considéré un radis (cru) comme inexploitable après qu’on lui ait dormi dessus (cf. plus haut).
Aussi, son contemporain, le Baal Atania dans son Shoul’han Arou’h (Il’hot shmirat gouf venefesh, §7) écrit : « on ne mettra pas un plat ou autre aliment ou boisson sous un lit… ».
On voit bien que pour lui cette loi concerne tous les aliments et pas uniquement les plats cuits.
Le Ben Ish ‘Haï (II, Pin’has §XIV) non plus n’établira pas cette distinction.
Le Or Its’hak de Brisk (I, §XIV) aussi pense que l’interdit concerne les aliments crus comme cuits.
Ainsi que plusieurs autres, suivant en cela le Gaon de Vilna.
Il y a aussi le fait que l'enfant ne soit pas encore bar mitsva, ou d'autres paramètres que vous pourrez lire en détail ici:
http://techouvot.com/nourriture_sous_le_lit_urgent-vt14447.html?highlight=
Bonne lecture, ce post est long et détaillé.