La cacherout des sauterelles m'a toujours semblé diffile à avaler !
La science de reconnaissance des signes de pureté s'est-elle perdue ?
Y a t'il encore des personnes mangeant des sauterelles ?
Et qu'en disent finalement les grands commentateurs ?
J'ai entendu dire qu'au Maroc il y avait une espece de sauterelles avec sur son ventre une sorte de marque representant un YOUD ou un DALET je ne sais plus, qui serait cachere. Je l'ai entendu de plusieurs personnes de confiance mais aujourd'hui je ne sais pas quoi vous dire.
Bruno ! Est-ce la Kascherouth de ces bestioles que tu trouves difficile à avaler.... ou les bestioles ?
Je redeviens sérieux.
Il ne faut pas oublier que même s'il existe des signes qui sont censés identifier la Kascherouth des animaux, dans la plupart des cas, la Halachah exige une tradition.
Tel est le cas des volatiles, en particulier. Et tel est probablement aussi le cas des sauterelles.
Alors moi aussi j'ai entendu quelque chose sur les sauterelles. Dans mon cas, il s'agissait d'un "Teth" dessiné sous le ventre. Et ce témoin qui est aujourd'hui directeur d'un Kollel, m'affirmait qu'il en avait mangé.
Qu'en est-il aujourd'hui, je l'ignore, comme j'ignore ce qu'en disent finalement les grands commentateurs.
Dans le Choul‘han ‘aroukhYoré dé‘a, siman 85, halakha 1-2, le Me‘habèr rappelle la michna dans la massékheth‘Houlin (59b) qui énumère quatre signes obligatoires pour pouvoir consommer des sauterelles.
Pour être cachère, une sauterelle doit présenter les caractéristiques suivantes :
1° – Posséder quatre pattes distinctes.
2° – Posséder quatre ailes.
3° – Les quatre ailes doivent obligatoirement couvrir la plus grande partie de la longueur et de la largeur du corps de la sauterelle.
4° – Posséder deux pattes supplémentaires qui lui servent à se déplacer en sautant.
Indépendamment de ces quatre signes, la plupart des Richonim tels que le Roch, le Ran et le Rachba exigent une condition supplémentaire :
Il est impératif que l'appellation universelle de cette sauterelle soit reconnue. Ainsi pense le Choul‘han ‘aroukh. Le Taz est de l’avis que de nos jours, même si toutes les conditions requises sont respectées ainsi que l'appellation, on ne pourra pas en consommer, car nous ne sommes plus experts pour la reconnaissance de ces signes.
Le Chakh, en revanche, considère que si les conditions sont respectées, on pourra en consommer même de nos jours .
Actuellement, certaines communautés telles que les Yéménites ou celles de certaines régions du Maroc en consomment, car elles en ont toujours eu l'habitude.
Pour conclure, chaque communauté doit suivre son minhag.
Bon appétit !!!!!
sans pouvoir retrouver la source, j'ai pour ma part souvenir d'avoir lu que la lettre se trouvait sur le dos et qu'il s'agissait d'un aleph, ce qui rendait cette seule espèce consommable suite aux doutes halakhiques... !
Est-ce la plaie d'Egypte qui donne suite à ces considérations halakhique autour de la sauterelle ?
A voir les enfants africains dégustant toutes sortes d'insectes inimaginables c'est sûrement comme une bonne et croustillante friandise...
mais sans les pattes alors !
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