1. Explication du rabbin Elie MUNK (Voix de la Thora Vol. 1, p. 233) : La lettre kaf dans welivkotha est écrite en petit caractère, suivant la Massora, par rapport ux autres lettres de ce mot, ce qui semble indiquer une certaine restriction dans l’expression de la douleur. En effet, le juste qui est convaincu de l’immortalité de l’âme ressent la mort comme une séparation uniquement temporaire, et il ne s’abandonne pas à des lamentations immodérées.
Selon une autre source, rapportée dans le séfèr du Maharil Diskin, et inspirée par la Guemara Baba Bathra 16b, le mot welivkotha, si l’on en retire la lettre kaf, se lit : oule-vitah (« pour sa fille »), ce qui signifierait qu’Abraham a, le même jour, pleuré Sara et la fille qu’il aurait eue de celle-ci.
2. Peut-être la raison pour laquelle notre mère Sara est la seule de nos « matriarches » à avoir donné son nom à une paracha tient-elle au fait qu’elle a été la véritable fondatrice du peuple juif.
j'ai eu un enseignement du midrash qui disait que le jour de la mort de Sarah Iménou......fut aussi celui de la fille qu'elle avait eu avec Abraham......
comment comprendre alors ce petit Kaf selon votre explication????
Votre remarque s’inscrit dans le droit fil de ce que j’ai écrit ci-dessus :
Abraham a pleuré le même jour sa femme Sara et la fille qu’il a eue de celle-ci.
Or, si on lit le mot welivkotha avec la lettre kaf, cela veut dire : « et pour la pleurer ». Si on le lit, en revanche, sans cette lettre kaf, il se lit : oule-vitah (« et sa fille »). L’allusion est claire…
Il existe une autre explication de cette anomalie scripturale, d’une totalité tout à fait différente, proposée par le Ba‘al ha-Tourim : Cette réduction de la taille du kaf dans welivkotha vient nous apprendre qu’Abraham a peu pleuré Sara, d’abord parce qu’elle était très âgée, et aussi parce qu’elle a, d’une certaine façon, causé sa propre mort par son désespoir à l’annonce du sacrifice d’Isaac (voir Rachi ad Berèchith 23, 2).
De ce qu’il est écrit que « Hachem a béni Abraham en tout (ba-kol) » (Berèchith 24, 1), il est déduit par Rabbi Yehouda que celui-ci avait une fille, et par A‘hèrim (c’est-à-dire Rabbi Elicha’ ben Avouya) qu’il avait une fille appelée Bakol (Baba Bathra 16b).
Ces points de vue sont restés à l’état d’opinions isolées, et ils ne comportent aucune implication particulière.
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