Lorsqu’une veuve demeurée sans enfant contracte mariage avec son beau-frère, la Tora ordonne que « l’aîné de ses enfants portera le nom du frère défunt, et son nom ne sera pas effacé d’Israël » (Devarim 25, 6).
Or, le mariage de Ruth et de Boaz a obéi, bien qu’il n’ait pas été une union entre beau-frère et belle-sœur, aux lois du yibboum. Et pourtant, l’enfant qui en est issu, ‘Ovèd, est indiqué dans le texte (Ruth 4, 21) comme étant le fils de Boaz et non celui de Ma‘hlon, le premier mari de sa mère.
Comment cela se fait-il ?
L’aîné des enfants nés d’un yibboum est certes attribué au premier mari de sa mère, mais seulement en ce sens que ses bonnes actions sont, du moins en partie, mises au crédit de celui-ci. Il est en effet de principe, rappelle le Séfèr ha-‘hinoukh (sous : Mitswath yibboum), qu’un fils méritant fait rejaillir son mérite sur son père, tandis qu’un père méritant ne fait pas [nécessairement] rejaillir son mérite sur son fils (Sanhédrin 104a).
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