Shalom,
Je m'intéresse aux guilgoulim. J'ai lu quelque part qu'une âme juive pouvait revenir chez un non-juif (mais que le contraire était impossible), et que ce non-juif n'aura de cesse de se convertir...
Mais quel genre de faute cette âme a-t-elle bien pu commettre pour connaître cette épreuve ??? (j'ai en effet lu qu'à chaque type de faute correspondait un guilgoul).
Merci d avance pour votre réponse.
Gabrielle.
Si je comprends bien (mais rien n'est moins sur) vous semblez dire qu'une ame juive qui attérirait dans un corps non juif serait 'punie' de n'avoir su apprécier et accomplir ce pour quoi il est sur terre, à savoir servir Hashem et accomplir toutes les mitsvot? Et qu 'il 'devrait regagner ce droit' dans la douleur?
Si ceci est juste ne faudrait il pas en déduire qu une bonne partie des juifs d'aujourd'hui pourrait se voir supprimer la judaité de naissance dans leur prochain guilgoul? Ou y a t-il une faute particulière qui serait sanctionné comme tel? Que conclure d'un converti imparfait? sera t-il condamné à refaire le chemin qu'il a parcouru ou serat-il jugé par Hashem au regard de ses contemporains?
Il faut se garder, dans ce domaine qui échappe à la raison et à la logique, de rechercher une quelconque rationalité.
L’idée selon laquelle les âmes, ou certaines d’entre elles, bénéficieraient (ou souffriraient) d’une réincarnation ou d’une métempsychose ne fait pas l’unanimité chez les penseurs juifs, et elle a été surtout entretenue par les Cabbalistes.
Signalons à ce sujet une idée proche du guilgoul, qui s’est développée à partir du quatorzième siècle dans les écrits de l’école de Safed : celle du ‘ibour (« imprégnation »). Contrairement au guilgoul, qui consisterait à l’introduction d’une âme ayant vécu précédemment dans le corps d’un fœtus en cours de développement, le ‘ibour interviendrait du vivant même du « receveur ». Cette idée ressemble fort à celle du dibbouk, qui a connu ses heures de gloire dans la littérature profane
Merci pour cotre réponse concernant les guilgoulim.
Pourriez-vous m'éclairer sur le point suivant :
Quel a été le dégré de pratique du peuple d'Israel il y a 3318 juste après la conversion collective au mont sinai ?? (je parle au niveau de la génération concernée et des 2 ou 3 suivantes)
Comment qualifierait vous aujourd'hui le niveau de pratique de nos contemporains?
Manger casher, faire le shabbat et les fetes et essayer de donner une bonne pratique religieuse par le biais d'une école juive à nos enfants est-il considéré pour vous comme un niveau de pratique acceptable de nos jours?
Nous avons tous promis..Certes et nous l'avons fait avec tout notre coeur.. mais avons nous tous été capable de suite de comprendre et surtout d'appliquer?
1. Le degré de pratique des enfants d’Israël après le don de la Tora au mont Sinaï peut se mesurer, avec beaucoup de nuances il est vrai, au nombre des « incidents de parcours » qui ont émaillé leur traversée du désert (épisode du veau d’or, des explorateurs, etc.).
2. Il n’appartient à personne de qualifier ce que vous appelez « niveau de pratique de nos contemporains ». C’est à Hachem, et à Lui seul, de porter un tel jugement.
3. Ce qui est essentiel dans la vie juive quotidienne, c’est l’observance de la cacherouth et le respect du Chabbath.
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