Celui qui apportait les prémices au Temple était tenu de prononcer la berakha des bikourim qui figure au début de la parachath Ki thavo (Devarim 26, 1 à 12).
Le converti ne devait cependant pas réciter cette berakha, stipule la Michna Bikourim 1, 4, car il ne pouvait pas dire : « … je suis venu vers le pays que Hachem a juré à nos pères de nous donner » (Devarim 26, 3).
Rabbeinou Yits‘haq estime cependant (Baba bathra 81a, Tossafoths.v. lime‘outei admath ‘akoum) qu’il est permis au converti de réciter une telle formule, étant donné que Hachem a dit à Abraham : « … car Je t’ai établi père d’une multitude de nations » (Berèchith 17, 5), faisant de celui-ci le père de tous les prosélytes.
Cette opinion a été reprise par Rambam (Hilkhoth bikkourim 4, 3), ainsi que par le Choul‘han ‘aroukh (Ora‘h ‘hayyim 199, 4) qui permet au converti, lorsqu’il récite le birkath ha-mazone, d’évoquer le pays ché-hin‘halta la-avothènou (« que Tu as fait hériter à nos pères »), bien que ses ancêtres ne puissent en aucun cas être définis comme ayant reçu de Hachem la terre d’Israël (voir dans le même sens KitsourChoul‘han ‘aroukh 45, 23).
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