Une première suggestion : louer une chambre d'hotel à proximité de la synagogue ou trouver un ami qui met à sa disposition une chambre d'ami.
Sur le plan du principe, celui qui physiquement ne peut pas se déplacer un jour de fête ou de Schabbath, est exempté de l'obligation de prier avec un Minyane.
L'importance de prier avec un Minyane résulte du fait que la prière a plus de chance d'être écoutée par Haschem. Parce que "Berov Am Hadrath Mélech", la gloire divine est multipliée par le nombre. Et aussi parce que c'est la seule possibilité de pouvoir répondre Amen, Barchou, la Kedouschah, entendre Birkath Kohanim, entendre la lecture de la Torah etc.
Tout cela nous le faisons non pas pour notre plaisir personnel, mais pour se plier aux ordres de D-ieu et des Sages.
Bien sûr, il est agréable de prier à la synagogue, avec ses amis, avec ses mélodies habituelles etc. avec l'émulation que procure la voix du 'Hazane, avec le sentiment de faire partie de cette communauté, de cette foule...
Tout cela n'est que du domaine du moyen pour mieux prier.
Mais si je veux faire plaisir à D-ieu en allant à la synagogue et que par ailleurs je transgresse sa volonté ... qu'ai-je gagné ? Un peu de plaisir personnel, satisfait un besoin personnel !!!
Il est permis de circuler dans un taxi d'un non juif, sans payer le jour de fête, sans lui dire qu'on le paiera demain, sans provoquer l'allumage des lumières intérieures du taxi en ouvrant ses portes, et tout cela uniquement pour résoudre de graves problèmes de santé.
Mais lorsqu'il y a danger de mort ou même doute de danger de mort, toutes les interdictions peuvent être transgressées devant la nécessité d'urgence d'agir ainsi.
Guemar 'Hatimah Tovah et bonne santé Beézrath Haschem.
Dernière édition par Rabbin Marc Meyer le Sam 30 Septembre 2006, 22:47; édité 1 fois