1. Malkitsédeq a été kohen, mais sa descendance ne l’a pas été (Nedarim 32b).
2. L’apanage héréditaire de la kehouna (« prêtrise ») n’a été accordé qu’à Pin‘has, lorsque Hachem lui a promis dans Bamidbar 25, 13 « une alliance de pontificat à jamais » (berith kehounath ‘olam).
3. Selon Ramban (« Nahmanide »), Abraham n’aurait pas donné la dîme à un kohen d’autres dieux. Il l’a donnée à Malkitsédeq parce qu’il savait qu’il était « prêtre du Qèl suprême ». On peut inférer de ce commentaire que le mot « kohen » peut avoir, en hébreu, une signification profane.
J’ajoute, avec l’autorisation de Monsieur KOHN, que rachi (ex. 19,6) traduit cohanimm par princes. Autrement dit tout dignitaire élevé au rang de la vocation au service de hachemm.
Il s'agit en l'occurence de chemm fils de noa'h maître de la yechiva à l'époque d'avrahamm. Par la suite, la thora a réservé cette dignité aux descendants d'aharonn ce qui à limité - dans le langage courant - le sens de ce terme à cette famille.
avec l'autorisation des rabbanim je me permets d'ajouter qu'au moment de matane tora hachem a dit au peuple "Veatem tihiou li mamle'het cohanim vegoy kadoch" "et vous serez pour moi un royaume de pretres et un peuple saint" ce qui renforce l'explication ramenee par Rav Gies sur la notion de dignitaires
kol touv chabbat chalom
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