Jusqu'à présent, j'ai toujours entendu dire qu'il était interdit de manger bichul akoum à cause des risques d'intermarriage. Dans ce cas comment expliquer qu'une personne convertie ne pourrait pas profiter d'un plat de pâtes que sa grand-mère (qui est goya) lui a cuisiné chez elle ?
Les effets de ce qui nous est interdit à la consommation ne sont pas toujours directs. Il peuvent être aussi métaphysiques ( cf rambann Ex. 22, 30 ). Le vin du non Juif nous est par exemple interdit. Il l'est tout autant si on veut le boire chez soi tout seul.
Mais aussi:
1. une discipline, pour être valable, doit s'appliquer de manière générale. Chacun peut l'expérimenter dans sa manière de tenir ses affaires en ordre par exemple. Là où il n'y a pas règle - régularité, il y a désordre.
2. et surtout, les raisons qui sont données aux mitsvoth (de la thora écrite comme de la thora orale) n'expliquent pas tout. On découvre souvent de nouveaux aspect à une réalité, lorsque qu'on l'étudie avec insistance. C'est pourquoi la seule référence pratique d'application des mitsvoth reste la halakha "sèche". C'est la parole de hachemm, investie dans toute réalité, qui la fait vivre ; c'est son absence qui en fait une réalité mortifère. Et ce sont les h'akhmey yisraël à qui hachemm à confié sa parole.
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum