Le texte de la parachath Wayètsè indique que « Rachel était belle de forme et belle à la vue », et aussitôt après que « Jacob aima Rachel » (Berèchith 29, 17 et 18). L’attirance de Jacob pour Rachel était-elle purement physique, comme cela semble suggéré par le texte ?
La littérature hassidique (Liqoutei Maharane, de rabbi Na‘hman de Breslav) nous fournit à ce sujet une indication intéressante.
Jacob représente la Tora écrite (Tora chébikhtav), comme suggéré par le verset : « Moïse nous a prescrit une Tora, héritage de l’assemblée de Jacob » (Devarim 33, 4).
C’est ainsi que la Tora chébikhtav est un aspect spirituel de la masculinité.
Quant à la Tora orale (Tora chébe‘al pé), elle constitue un aspect spirituel de la féminité, celle qui est fécondée par cette masculinité.
Cette Tora chébe‘al pé va donner naissance au fruit de cette fécondation, à savoir la halakha. De la même façon, Rachel, dont le nom hébreu signifie « brebis » et qui représente ici la loi orale, est comme « tondue » en vue d’un produit fini, le vêtement de laine. On « tond » pareillement la loi orale afin de la faire « accoucher » de la halakha.
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