Il me paraît excessif d’affirmer qu’il n’est pas « très recommandé » que les femmes étudient la Guemara.
Il est indispensable que les jeunes filles, de même qu’elles s’imprègnent aujourd’hui de la même culture profane que les hommes, reçoivent une instruction en Tora qui les prépare aussi solidement que possible au rôle qui sera le leur comme épouse et comme mère.
Comme nous l’a appris le ‘Hafets ‘hayyim, si Rambam a pu dire qu’il est nécessaire d’enseigner aux candidats à la conversion les bases du judaïsme, celles-ci doivent de même être inculquées à tous ceux, femmes comme hommes, qui sont nés en Juifs.
On peut ajouter que le rôle de la femme juive dans son foyer est d’assurer la continuité de notre tradition. Elle ne peut remplir cette tâche que si elle y a été formée au préalable.
Tout cela vaut également en ce qui concerne l’étude de la Guemara. Etant donné, cependant, qu’il n’est pas convenable qu’une femme s’adonne à cette étude dans le même lieu qu’un homme, on évite de la faire participer à cette étude en même temps que des gens du sexe opposé.
Il ne lui est pas interdit, toutefois, de participer à un cours de Guemara donné à des hommes dès lors qu’elle se tient dans une pièce adjacente, ni bien évidemment d’assister à un cours destiné exclusivement à un public féminin.
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