En Mitsraïm, Hachem nous a ordonnés de badigeonner poteaux et linteaux de nos maisons, non à l'extérieur mais à l'intérieur (cf Rachi sur Chemot 12,13).
La vue du sang ne laisse pas insensible : par exemple, tout le monde ne peut être cho'het... Aussi, comment expliquer que Hachem nous ait demandé de peindre autour de nos portes à l'aide de sang, sachant que nous serions présents dans nos maisons, qui plus est pour y manger ?
Serait-ce qu'à l'époque les portes étaient cachées de l'intérieur par un rideau ? Que les bnei Israël n'étaient pas sensibles à la vue du sang ? Que le simple fait que ce sang procède d'un ordre divin leur donnait une force supplémentaire pour "supporter" sa vue dans leurs murs ?
Je ne sais si les enfants d’Israël, au moment de la sortie d’Egypte, avaient ou non une sensibilité particulière à la vue du sang. Je me plais cependant à penser, dans le cas où le sang leur aurait inspiré quelque répulsion, qu’ils n’ont eu d’autre préoccupation que celle d’obéir à l’ordre de Hachem.
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