Citation:
Que doit-on faire lorsqu'on a oublie la date des dernieres regles ?
Il y a ici un probleme pour calculer la date anniversaire, et la date intervalle ...
La première chose à faire, c’est Tshouva : se repentir et décider d’écrire systématiquement et le plus tôt possible les prochaines dates
[Même lorsque ça arrive à Shabbat, il faut se mettre un Siman (par exemple en déposant un Sefer de ces Halakhot sur la table) pour se souvenir de noter la date après Motsaé Shabbat].
Ensuite, concernant la prochaine « échéance », si sans vous souvenir de la date, vous vous souvenez tout de même que c’était -par exemple- durant la journée, dans ce cas, les nuits ne sont pas problématiques
(et ce, même si vous respectez généralement l’opinion du Or Zaroua, car elle ne s’appliquera pas en cas de Safek).
Si c’est l’amnésie totale, le
Rav Wozner (Shiourei Shevet Halévy §184,2,2, p.16), se basant sur le
Shout Mahari Aszod (§190) et le
‘Havot Daat (§184, sk.4) [Et voir aussi le ‘Havot Daat (§184, sk.6) et le Darkei Tshouva (§189, sk.2)], écrit qu’il n’y aura pas de date à observer car selon l’opinion majoritaire la « prisha samoukh levesset » n’est que Miderabanan, nous aurions donc affaire à un Sfeika Derabanan Lekoula.
Néanmoins, il faudra procéder à une Bdika préalable
(=avant acte) systématiquement, dès que la période « possible » sera atteinte.
Bien entendu, si des signes avant-coureurs s’annoncent, on prendra ses précautions.
Il cite aussi le
Shout ‘Hatam Sofer (Y’’D fin de §166) qui semble être ma’hmir et interdire
(contrairement au Mahari Aszod -et c’est ainsi que l’a compris le Daat Torahqui y voit une ma’hloket entre ces deux autorités), mais le
Rav Wozner pense qu’il n’y a pas de réel désaccord entre eux, le
‘Hatam Sofer parlerait d’un cas où le doute ne concernerait que quelques jours (deux ou trois) alors que le
Rav Aszod se serait prononcé pour le cas de l’amnésie totale où la personne n’a absolument aucune idée de la prochaine « échéance ».
[Je signale tout de même que le Pit’hei Megadim (§23, 17) renvoie vers une seconde source dans le ‘Hatam Sofer, ce qui complique l’hypothèse du rav Wozner].
Conclusion : en cas d’oubli absolu : Moutar après Bdika.