Le paragraphe qui définit le contenu de la bénédiction des kohanim est précédé d’un ordre donné par Hachem à Moïse : « Parle à Aaron et à ses fils en disant : Ainsi bénirez-vous les enfants d’Israël, dis-leur : » (Bamidbar 6, 23).
Cette expression « dis-leur » (amor lahem) a été abondamment interprétée, tant elle paraît inexplicable : Qui doit dire quoi ? Et à qui ?
Selon beaucoup de commentateurs, elle signifie que l’un des membres de la communauté doit demander explicitement aux kohanim de réciter leur bénédiction.
Cela veut dire, explique S.R. Hirsch, que le kohen ne peut jamais remplir son office sans y être convié par la communauté. Alors que, dans beaucoup d’autres religions, le prêtre domine le rituel et est perçu par les fidèles comme investi de pouvoirs surnaturels, chez nous, au contraire, le kohen n’est rien d’autre qu’un intermédiaire entre Hachem et les enfants d’Israël, et il ne fait qu’exécuter la volonté de la communauté.
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