On sait que la Avoda Zara est l'un des 3 interdits pour lesquels ont dit "Yéhareg, véAl Ya'avor", c'est à dire qu'on a l'obligation de se laisser tuer plutôt que de transgresser.
On sait aussi que celui qui trangresse l'interdit d'Avoda Zara est condamné à mort par un Beit Din.
Ma question porte sur celui qui a fait Avoda Zara Béoness, c'est à dire qu'on l'a forcé à le faire sous la menace. Il aurait dû se laisser tuer, mais pour une raison ou une autre il a "préféré" transgresser l'interdit.
Le Choul‘han ‘aroukh (Yoré dé‘a 157, 1) stipule que :
– Si quelqu’un a violé l’interdit pour échapper à la mort, il a profané le Nom divin, mais il n’en est pas moins considéré comme anous (« ayant agi sous la contrainte »), de sorte qu’il échappe à la punition.
– Cela n’est cependant vrai que si l’intéressé n’a pas pu s’enfuir. Mais s’il avait pu s’enfuir et ne l’a pas fait, il est considéré « comme un chien assis sur ses excréments » et il a le statut de mèzid (« ayant agi délibérément »).
Le Choul‘han ‘aroukh s’appuie ici sur le Rambam (Hilkhoth yessodei ha-Tora).
[J. K.]
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