Citation:
Est-ce mieux de lire les Ketorett dans un livre qu'on considère comme un parchemin, ou bien dans le Sidour ?
Je ne comprends pas parfaitement votre phrase, ça irait mieux sans ces mots : «
un livre qu'on considère comme ».
A moins qu’il y ait des livres que l’on puisse se suffire de considérer comme un parchemin alors que ça ne serait pas le cas du Sidour ?
Quoi qu’il en soit, si votre question est de savoir s’il est préférable de lire les Ktoret sur parchemin, je vous indiquerai ce que j’ai écrit ici :
http://www.techouvot.com/ketoret_dans_parchemin-vt4142.html?highlight=
Dont voici un extrait qui devrait vous répondre:
Citation:
Tout d'abord il faut savoir que nos ancêtres (dans leur très grande majorité) se contentaient d'un sidour.
Ensuite il faut comprendre qu'il est théoriquement interdit de reproduire une partie de la Torah séparée du reste (cf. Guitin daf 60 et Shoul'han Aroukh Y"D §283, 2 voir aussi 'Hatam Sofer sur S.A. Y"D §252 ), ce qui pose problème pour les psoukim du début.
Selon Rav Ovadia Yossef (Yabia Omer IX, Y"D §23) , il est péché d'écrire ces Ktoret sur un parchemin... Toutefois, une fois que c'est fait, il n'est pas interdit de lire les ktoret à partir de ce parchemin.
Cet interdit n'est pas unanime, puisque certains vantaient déjà les bienfaits d'une telle lecture sans en mentionner le issour de rédiger le texte.
La source est dans le Seder Hayom (p.15) , mais ça a été repris par plusieurs autres dont:
le Mekor 'Haim (tfila §132)
le Maavar Yabok (ktoret §2 -daf 181a)
le Kaf Ha'haim (Sofer) (§132, sk.23)
le Kaf Ha'haim (Pallagi) (§17, sk.18)
et dans son Roua'h 'Haim (§132, sk.4)
Certains A'haronim expliquent de quelle manière l'interdit du Shoul'han Aroukh (Y"D §283, 2) ne concerne pas ce parchemin, voir par exemple le Tshouvot Vehanhagot (IV, §18) et le Shout Otsrot Yossef (VII, §1, p.3)