Bonjour
Ce que j’ai lu :
Soit un développement, puis une question ?
La question : " vos questions sur ce sujet ?"
Questions :
_N’étant ni astrophysicien, ni cabaliste j’ai eu quelques difficultés à suivre vos propositions, et ma question est donc tout d’abord, à quel sujet doit on questionner ?
_S’il s’agit de dire que la matière témoigne de la présence de D. est il vraiment nécessaire pour cela d’en passer par les propositions de la physique, ne suffit il pas de constater que nous sommes nous même « matière » ?
_Par ailleurs ne serait il pas possible de dire tout aussi bien que la matière témoigne tout d’abord de l’absence de D., quitte à secondairement entendre que cette absence est la forme même d’une présence ?
Ceci étant rapidement dit et plus ou moins sur le fond.
Voyons sur la forme :
_Une partie importante de vos propositions reposent d’un côté sur des théories contemporaines, découlant des énoncés d’Einstein (que vous citez) sur la relativité, or les équations de la théorie de la relativité sont particulièrement pointues et difficiles d’accès.
D’un autre côté sur des spéculations de la cabale au moins aussi difficiles.
_Eu égard à ces deux domaines, quel est le sens de vos propositions ?
Dire que la Thora contenait déjà les éléments mis en équation par l’astrophysique contemporaine ?
Si c’est ce que vous voulez dire alors elles n’y étaient qu’en tant que « virtualités » et de fait ce sont les équations mathématiques qui leur ont donné consistance ; autrement dit la Thora au moins en ce point ne serait que virtuelle sans la science, pur angélisme.
_Imaginons que vous ayez écrit votre texte quelques temps avant qu’Einstein ne développe ses propositions, auriez vous accordé le système Newtonien à la Thora en pensant grandir celle-ci ?
_Et que ce serait il alors passé au moment où Einstein aurait établi ses équations ?
_Que se passerait il demain, que deviendraient vos propositions, si le système physico mathématique qui vous sert de référence subissait une nouvelle et radicale remise en question ?
_La physique contemporaine buttant actuellement (entre autre) sur la difficulté à accorder les théorie de la relativité et celle de la physique quantique, vous avez là un champs libre pour assurer la pertinence de vos propositions en établissant cette théorie unifiée avant les scientifiques et uniquement à partir des spéculation cabalistiques ; cela serait beaucoup plus convaincant que de chercher à posteriori des résonances ici où là de la science dans la Thora.
Cela doit être possible mais certainement pas facile.
_Hypothèses
_que l’élément essentiel de la cabale ne soit pas de contenu mais de fonction, non pas des images, mais des relations, des interactions, non pas des concepts mais des dynamiques ; importerait non les résultats toujours partiels mais les méthodes, les chemins, la manière de capitaliser y compris les erreurs, les impasses, les faux pas, les errances, non pas "ce que c’est" mais comment ça marche, comment ça pourrait mieux marcher.
_que OR n’a pas grand-chose à voir avec la vitesse théorique de la lumière dans le vide absolu, ou du moins que s’aventurer dans cette direction est particulièrement périlleux et qu’il y faudrait des puissances d’abstractions, de synthèses, et de…prudence extrêmement élevées.
Pour ma part je pense que la Thora se préoccupe de choses beaucoup plus « simples », essentiellement, les nourritures et les couples.
Elle permet donc de savoir dans quel restaurant manger, quelle nourriture, quelle boisson, en quelle quantité, à quel prix, comment, quand et avec qui .
Tout cela étant une bien grande chose.
Vous dîtes :
NOUS SOMMES INDESTRUCTIBLE
Nous sommes comme des dieux ?
Etes vous sur de n’être pas là un peu attaqué par une ambiance ?
Etes vous sur que cette affirmation n’est pas une forme d’ubris, une ivresse ?
Le fruit d’un repas trop copieux ou trop arrosé ?
D’une exaltation amoureuse ?
Qui NOUS ?
Moi, je n’ai pas envi d’être indestructible, cette idée me terrorise autan que celle d’une insomnie permanente.
N’avez-vous pas l’impression que beaucoup de « NOUS» ont étés détruits ?
Chacun d’eux sera-t-il apaisé et plus heureux de savoir l’existence d’un NOUS indestructible ?
Puisque destruction il doit y avoir, ne peut on se contenter de la rendre la plus douce possible, viser simplement la diminution et peut être la disparition des souffrances inutiles ?
Essayer de vivre et mourir en paix.
Autre approche.
Tout ce que vous dîtes est juste…mais trop juste, trop vrai.
De fait les combinatoires des chiffres et des lettres déployées par la cabale permettent beaucoup. Beaucoup de lumière, il faut donc se garder des éblouissements.
Dans « l’épître des sept voies », Abraham Aboulafia avance en substance ceci :
_il n’y a qu’une langue sainte, l’hébreu.
Puis plus loin
_parvenu à un certain niveau, le cabaliste, peut entendre la langue sainte dans toutes les langues.
Alors une ou des langues saintes ?
L’affaire est à méditer sérieusement, il apparaît alors un réservoir de sens, de connexions et de combinaisons signifiantes, prodigieux.
Des nouages géométriques très particuliers des lettres et du corps.
Ce réservoir est une virtualité d’infinis, des ou une lumière plus grande (s) que celle (c) du e=mc2., en langue ancienne il se nommait « Noun », le « Yéor » en est une trace régulée.
Voici: parmi les différentes combinaisons, il en existe au moins une susceptible de les anéantir toutes, et celle-ci d’une certaine manière est aussi réfractée en toutes les autres.
Chacune donc doit être abordée comme si elle risquait de mettre en péril tout l’édifice.
Certaines connexions sont vraiment dangereuses, il y a risque de graves d'indigestions même pour un estomac blindé.
C’est pour cela que la Thora ne prescrit que les bons restaurants.
Vous vous demandez peut être d’où je tiens cette prescription.
Tu mangera...Tu ne mangera pas...
La réponse est simple, je travaille dans un restaurant. Je parle d’expérience
Je suis tour à tour serveur, cuisinier, homme de ménage, plongeur, informaticien, artiste, chargé de communication, de l’accueil, des courses, électricien, maçon, etc etc.
La restauration est un métier particulièrement difficile, un grand nombre d’heures pour un salaire ridiculissime (moins de 600 euros).
Qu’est ce qui me fait tenir là ?
1/Le nom du resto : « l’imprimerie » car situé dans une ancienne imprimerie.
J’en déduis donc que les gens viennent manger des lettres et cela me plait.
Bien sur je sert des fondants au chocolat, des crumble, du tian d’aubergines, du poulet etc mais je suis sur qu’ils mangent des lettres.
2/Le lieu est particulièrement beau, très beau, et lorsque les gens arrivent ils disent très souvent « c’est comme à la maison », bien que je soit persuadé qu’aucun n’a une maison qui ressemble à cela. Etrange.
C’est donc une maison des lettres pour des chacun, tous vraiment très différents et cela me plait.
3/Cerise sur le gâteau, le resto est situé rue Balore.
Que j’entends Baal Or et cela me plait
4/Quand il n’y a personne j’attends, quand il y a du « monde », je nourri ce « monde ».
Et cela me plait.
Synthèse : dans la rue du maître de lumière, dans la belle maison de tous et de chacun, j’attends qu’il vienne, et lorsqu’il est là, je nourri un petit monde avec des lettres.
Ainsi dans ce mini mini microcosme, j’ai vraiment l’impression d’être à ma place et je me tiens debout malgré la lourdeur de ma tâche et mon ridiculissime salaire
Bien sur il y a d’autres Thora, celle-ci, celle de la restauration, c’est la mienne, mon rêve, mon monde, ma nourriture.
Ma relativité restreinte.
Sans elle ce serait pour moi l’enfer, le néant.
Je n’oubli pas.
Bien à vous cordialement.