Les deux parachiyothTazri‘a et Metsora’, que nous lisons cette année le même Chabbath, traitent l’une et l’autre du même sujet : le néga’ tsara‘ath, improprement appelé la « lèpre ».
Le « malade », une fois guéri, doit présenter en offrandes, afin de se purifier, deux oiseaux, dont l’un sera égorgé et l’autre sera rendu à la liberté (Wayiqra 14, 4 et suivants).
La raison en est, explique Rachi citant la Guemara‘Arakhin 16b, que le néga’ tsara‘ath est engendré par la médisance, qui constitue la conséquence du bavardage. Aussi la Tora a-t-elle imposé pour sa purification des oiseaux qui passent leur temps à caqueter en babillant.
Mais pourquoi égorge-t-on l’un des oiseaux et épargne-t-on le second ?
Le Beèr Moché explique que l’égorgement du premier symbolise le devoir qui est le nôtre de savoir quand nous devons garder bouche close et ne pas proférer de paroles inconvenantes.
Cependant, ajoute-il, le lachon ha-ra’ (« médisance ») ne se combat pas seulement par le silence. Il faut savoir également comment parler normalement en prononçant des paroles positives et en s’exerçant à ne rien dire qui soit déplacé. Voilà pourquoi le second oiseau est rendu à la liberté, pour symboliser la façon de nous conduire, mais non sans avoir été trempé dans le sang de l’oiseau égorgé (14, 6). Cela pour nous apprendre à savoir assumer nos responsabilités et à surveiller nos paroles.
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