Soit quelqu’un qui, pour avoir accompli une mitswa,sera obligé de jeûner un jour qui ne correspond ni à un jeûne public, ni au rappel d’un triste événement.
De quel cas s’agit-il ?
Indice:Cette situation a quelque rapport avecPourim.
Bonjour
Je sais que celui qui jeûne le jour du chabbat, même si le jeûne est justifié, doit réparer la faute commise de jeûner chabbat en jeûnant un autre jour dans la semaine.
J’ai peut être trouvé :
Le père d’un enfant le jour de la circoncision de celui ci est dispensé de jeûner le jour d’un jeûne public
Cependant, il devra rattraper le jeûne un autre jour.
Mais cette année où le jeune d’Esther est avancé,le père est même dispensé de rattraper le jeûne.
Lorsque Pourim tombe un dimanche, le jeûne d'Esther est avancé au jeudi. S’il y a ce jeudi-là une berith mila, les invités peuvent participer à la se‘oudath mitsva, mais ils devront différer leur jeûne au lendemain vendredi. Telle est l'opinion du Rema (Choul‘han ‘aroukh Ora‘h ‘hayyim 686, 2).
Le Michna beroura fait cependant remarquer ad loc. que cette opinion du Rema ne fait pas l'unanimité et que d'autres auteurs comme le Taz interdisent aux invités ordinaires de manger. Seuls les participants directs à la mila (père, mohel, sandak) peuvent manger, et ce sans avoir à différer leur jeûne au lendemain.
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