S'il ne perd rien
(vous parlez d'une semaine à l'avance, disons que c'est ce qu'il faut pour qu'il ne perde rien), vous avez le droit de lui dire que vous ne pourrez pas venir.
Il n'est pas nécessaire d'inventer un déplacement professionnel, mais si c'est la seule excuse qu'il accepterait sans vous sermonner 3/4 d'heure car il est bête et obtus, OUI, vous pouvez mentir et le dire.
Néanmoins, s'il n'est pas si borné et se contente aisément d'un prétexte qualifié de "personnel", il ne faut pas "mentir pour le plaisir", dites-lui donc la vérité sans lui préciser que c'est pour une étude
(puisqu'il/s'il ne le comprendrait pas), vous pouvez dire que vous avez un empêchement personnel.
L'interdiction de mentir doit être compréhensible et intelligente.
Ce n'est pas parce qu'il est interdit de mentir que vous devez vous retrouver dans l'obligation de dévoiler à autrui votre vie privée, par exemple.
Voyez
Baba Metsia 23b.
Citation:
Si oui pourquoi est-ce moutar etant donné que concretement c'est du sheker... et est-ce que ca aurait été moutar meme si ce n'etait pas pour un cours de torah mais par exemple par ce que j'ai une chose à faire ce soir là ( pas forcement une mitsva ) ?
Même si vous avez autre chose à faire
(qui n'est aucunement une mitsva), vous avez le droit de prétexter un empêchement -mais sans mentir
(ou en mentant si c'est nécessaire en raison de sa stupidité), tant que ça ne lui fait pas perdre d'argent/temps.
Votre vie privée ne le regarde pas et si pour vous il est impératif de jouer aux mots croisés ce jour-là à cette heure-là, vous n'avez pas à lui rendre des comptes tant que vous ne lui causez pas de préjudice.
Il faut juste éviter de mentir "gratuitement"
(et donc ne pas inventer un déplacement professionnel, un cambriolage, ou une rage de dents de votre hamster) et tenter de ne dire que des choses vraies
(mais imprécises) -si c'est possible.
Encore une précision (en raison de votre titre):
ces restrictions sont valables vis-à-vis d'un juif comme d'un non-juif.