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ma femme et moi même, sont sortis un peu perturbés je voulais avoir votre avis, car le bon sens pour choisir une perruque "laméhadrine" n'est pas évident. Merci pour votre aide car beaucoup de couple se déchire sur se sujet entre le mari qui impose le foulard et la femme qui ramène une perruque pas top, c'est compliqué tout ça, merci pour votre patience je sais que c'est un sujet qui revient souvent.
Que voulez-vous que je vous dise ?
Que je vous indique des longueurs de cheveux en centimètres ? Je ne m’y connais pas.
Pour le choix entre perruque et foulard, si vous habitez un endroit où les femmes orthodoxes portent la perruque, votre femme peut s’autoriser la perruque, en faisant attention qu’elle soit discrète.
Les critères en centimètres et en qualité de cheveux sont parfois subjectifs et de toute façon je les ignore, par contre il doit subsister un critère relativement objectif : plus une perruque coûte cher, moins elle risque d’être Tsnoua.
Si vous connaissez une femme de votre entourage qui est assurément Tsnoua et qui porte une perruque Tsnoua, vous pouvez (enfin votre femme peut) lui demander des conseils et directives pour savoir comment choisir sa perruque. Généralement les femmes se débrouillent bien pour comprendre ces choses SI elles y sont sensibles.
Mais j’insiste sur ce que j’ai déjà écrit plus haut : Vous n’avez pas vraiment à décider dans ce domaine, c’est la femme qui décide ce qu’elle veut porter comme couvre-chef, dans la mesure où ce qu’elle fait est correct selon la halakha, même s’il y a mieux, il ne convient pas que le mari exige de sa femme de se montrer ma’hmira.
(Bien sûr, si vous habitez un endroit où les femmes portent le foulard et non la perruque, il serait indécent de porter une perruque, quelle qu’elle soit.)
Les ‘Houmrot sont positives lorsqu’elles sont souhaitées, pas imposées.
De la même manière qu’une femme n’a pas à imposer à son mari de mettre les Tfilines de Rabénou Tam, un homme n’a pas à imposer à sa femme de s’interdire la perruque (sauf s’ils vivent dans une communauté où c’est considéré péché). Il revient au conjoint de décider d’adopter ou non des ‘houmrot qui le concernent.
Ce sur quoi chacun doit se mêler et fouiner dans la vie de son conjoint, c'est son bien-être. Si vous vous rendez compte que votre conjoint n'est pas heureux/heureuse, là oui, il faut s'en soucier.
Ou encore si sa conduite vous impacte, ou risque d'impacter vos enfants.
Mais ses 'houmrot personnelles n'ont pas à lui être dictées.
Hatsla'ha Raba.