Si le Shoel Oumeshiv l’interdit (au moins pour le premier jour de Yom Tov) au titre de Tikoun, le Maharsham (Daat Torah §514, 1) n’est pas d’accord et l’autorise étant donné qu’on ne peut pas parler d’un Tikoun si ce Tikoun est destiné justement à être « défait » le jour même, de plus, il ne pourrait s’agir que d’un Tikoun de Davar Sheeino mitkayem.
Le premier argument est aussi mentionné par le Shout Sheélat Shalom (II, §18) qui n’accepte pas que l’on parle d’un Tikoun puisqu’en formant/collant la cigarette, on cherche à la brûler le jour même, le but n’est donc pas que ce « tikoun » subsiste.
Il semblerait que le Pri Megadim (§511, Mishb. Sk.2) n’y voie pas non plus d’interdit.
Mais R. ‘Haim Pallagi dans Lev ‘Haim (II, o’’h §100 –daf 57a) interdit, il est cité par le Sdei ‘Hemed (VIII, p.213, 6) qui cite aussi le Shoel Oumeshiv (op cit).
Toutefois, s’il pourrait être préférable de préparer sa cigarette avant Yom Tov, en cas d’oubli, il semble qu’il y ait sur qui s’appuyer (surtout le second jour de Yom Tov) pour rouler une cigarette qui va être fumée le jour même.
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