Je souhaite savoir ce qu'est la Mekha évoquée dans le Choulkran Aroukh Yoré Déa 268,7 à propos d'un enfant ayant été converti. Il stipule que l'enfant doit opposé un refus à sa majorité pour que la conversion soit annulée.
Que signifie un refus ? J'ai lu de nombreux responsa et n'arrive pas à savoir en pratique. Quelle est la halaklha retenue ?
Dans la Guémara (Ktoubot 11a) l'avis du Roch est que si l'enfant n'est pas religieux c'est un signe de Mekha.
Selon le Ritva, tant que il n'y a pas un refus franc, l'enfant reste juif.
Plus récemment comment les décisionnaires contemporains traitent-ils de cette question ?
D'un côté le Responsa Tzitz Eliezer (16,61) tranche (selon ma vision) contrairement au Choulkran Aroukh (en évoquant le Hatam Sofer).
Le Responsa Ahiezer (3,28) ainsi que le Maharcham (6,109) disent que la Mekha doit vraiment se faire de manière catégorique.
Surement des décisionnaires sont d'accord avec le Roch (je n'ai pas trouvé où) que la non religiosité est une Mekha.
Concrètement quel est le point de vue adopté aujourd'hui fasse un enfant converti "al data Beth din" avec sa mère par exemple, qui grandit en respectant "un peu" les mitvsoth comme malheureusement la plupart des juifs de France ?
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