Je ne sais pas si tous nos lecteurs savent ce à quoi vous faites allusion, j’indique donc, à ceux qui ne le savent pas, ce qui est écrit dans le
Si’hot Haran (§103) que vous mentionnez :
il y est dit qu’il est encore préférable d’être un naïf qui gobe tout –et qui, dans le lot, croira en D.ieu et en la Torah, plutôt que d’être un futé qui doute de tout et qui niera le vrai en même temps que le faux.
Ah ! il y aurait tant à dire à ce sujet !
Mais je me contente de souligner que même d’après le
Si’hot Haran, il reste préférable
(et de loin !) de
nier le faux et
croire le vrai.
Il ne faut pas se dire que dès qu’on fait preuve d’un peu de scepticisme
(à l’encontre des magiciens en tout genre), on est forcément amené à être
Kofer Batorah.
C’est justement « l’arme » des disciples de
Shabtaï Tsvi -dont j’ai (probablement) parlé dans ce shiour- qui consiste à faire peur en ce sens.
(Je ne sais plus si j’y mentionne Rabénou Menashé Méillia et ce qu’il a dit au sujet des "sabbatéens", mais comme c’est parfaitement adapté au sujet, je l’ai surement mentionné).
Le cours se trouve ici (en deux parties) :
Partie A :
https://www.centre-alef.fr/sanhedrin-62b6-movilna-manei-batrei-2-2-2-2/
et partie B :
https://www.centre-alef.fr/sanhedrin-62b6-movilna-manei-batrei-2-2-2-2-2-2/
Je suis désolé, l’URL ne semble pas correspondre, il indique un autre cours
(si notre cher Webmaster pouvait y remédier… hiné ma tov), mais c’est tout de même la bonne page.
