A
Cheelnaute :
je cite:
Citation:
Il n'y aucune mention dans les rishonim ou dans la guemara quant au texte hol, indépendamment de la date ?
Non, aucune.
(Il y en a uniquement dans les A'haronim.)
Du moins à ma connaissance et selon mes souvenirs.
Je n'ai pas lu tous les textes des Rishonim, mais de ce que j'en suppose, ils n'interdisent pas d'inscrire le nom en caractères non-hébraïques sur une matseva.
Cependant, voyez le message de
Doudou selon qui il y aurait un Minhag en Israël s'opposant à la présence de lettres non-hébraïques sur une matseva.
La Matseva dont vous parlez se trouve-t-elle en Israël ?
Je lui ai répondu que je ne connaissais pas ce Minhag et que je suis aussi en mesure d'infirmer son application dans toutes les communautés car j'ai déjà vu plusieurs matsevot ne respectant pas cette règle.
Citation:
Pour ne rien vous cacher le rav a qui j'avais demandé a Rav Shlezinger de Strasbourg...
Vous n'aviez pas mentionné avoir demandé à un Rav, ni qu'il vous aurait répondu qu'il y ait un interdit de faire figurer des caractères autres qu'hébraïques sur une pierre tombale.
Il aurait fallu commencer par ça.
Citation:
... et il ne m'a pas fait cette distinction donc je ne comprends plus rien honnêtement...
Eh bien moi -au contraire, j'y comprends tout:
Si
Rav Schlesinger s'y oppose, c'est en fidèle disciple de l'école dite du
'Hatam Sofer.
Dans cette école nous trouvons le
Maharam Schik qui est le plus sévère sur ce point et il s'oppose à faire figurer des caractères autres qu'hébraïques sur une pierre tombale. Voyez
Shout Maharam Schik (Y"D §171).
Son opinion n'est absolument pas retenue, si ce n'est dans le milieu cité, auquel
rav Schlesinger appartient.
[C'est aussi au Maharam Schik que je faisais allusion dans ma première réponse en parlant d'interdiction de faire figurer la date civile. Pour cela, certains Poskim l'ont "légèrement" suivi, sans parler d'un Issour Gamour et uniquement en Erets Israel]
Il est possible que le Minhag auquel se réfère
Doudou, soit une habitude propre à une des communautés ayant adopté cette position ou tout au moins des communautés se souciant de respecter dans la mesure du possible l'opinion de ce Rav.
Mais encore une fois, à ma connaissance, il n'y a aucun interdit à écrire le nom du défunt en caractères latins, surtout s'il figure aussi en caractères hébraïques.