Citation:
Étant donné que les 613 n'englobent pas toutes les mitsvot de la Torah (ex: le devoir de se couvrir les cheveux qui est mentionné par allusion concernant la femme sota (bamidbar 5,18); le commandement de connaître et d'analyser l'histoire pour en tirer les leçons pour le présent et l'avenir (devarim 32,7); le commandement de mentionner la sortie d'Égypte chaque jour (devarim 16,3), etc...).
Pourquoi s'être limité à ce nombre (comme mentionné dans le Talmud babli makot 23b) et pourquoi les richonim de sont donné tant de mal à respecter ce nombre si de toutes les façons il n'est pas exhaustif ?
Tout d’abord il faut savoir qu’il y a une Shita selon laquelle le chiffre 613 donné dans la Gmara est « lav davka ».
Bien qu’il paraisse très précis (on n’a pas dit 600, mais 613), ça n’est qu’en raison d’une guematria (comme la gmara sur place le dit) sur le verset « Tora tsiva lanou Moshé » ; Moshé nous a ordonné « torah » = 611 (mitsvot), auxquelles on ajoute 2 mitsvot qui nous ont été [or]données directement par D.ieu, ce qui donne 613.
Ensuite, le fait qu’il y ait des Mitsvot qui ne sont pas comprises dans le décompte est très simple, c’est parce que ce dénombrement ne vise que les préceptes présentés en tant que tels dans les versets.
Celui de se couvrir les cheveux n’étant pas présenté sous la forme classique du Tsivouy ou du Lav, ne compte pas.
Le 613 c’est le nombre de mitsvot présentées sous le format réglementaire (en tenant compte des règles d’interprétation des mots clés comme
Hishamer, Pen, Al -cf.
Erouvin 96a, Shvouot 4a et 36a, Mena’hot 36b et 99b, Zva’him 106a, Sotah 5a, Avoda Zara 51b et Makot 13b).
La Drasha reposant sur le mot « Tsiva », on ne comptabilise que ce qui est présenté sous forme de « Tsivouy » (/Mitsva).
(Après, il y aura des versets présentés sous forme de Tsivouy, sur lesquels il y aura malgré tout discussion (comme Zekhor Yemot Olam), mais l’idée est qu’on ne comptabilise pas ce qui n’est pas présenté sous forme de Tsivouy.)