Bien, je vous remercie d’avoir essayé d’être un peu plus clair en citant quelques passages, j’aurais espéré encore plus de clarté et des citations plus précises et dans des encadrés, mais c’est déjà un peu plus clair.
J’essaie de vous répondre au fur et à mesure de ma lecture car c'est très long:
Concernant le Rambam qui serait en désaccord sur les ‘Hazal, je vous cite :
Citation:
"Sur la question de savoir si le Rambam se permettait d’être ‘holek sur les ‘Hazal, voir la troisième partie de l’article. Le Rav Sheilat est unique dans sa shita car il est un des seuls (à ma connaissance) à être honnête et très conservateur."
Erreur de ma part. Je pensais que la troisième et quatrième partie n'était qu'une seule partie. Donc je faisais plutôt référence à la quatrième partie
Ok, vous indiquez que vous vous êtes trompé, ce n’est pas la 3ème partie mais la 4ème.
Il ne vous aura pas échappé que cette 4eme partie représente la MAJORITE du Maamar à elle seule, pourriez-vous plutôt citer la phrase qui retient votre attention ou les passages que vous voulez souligner ?
cela m’éviterait de devoir lire tout l’article pour comprendre ce que vous voulez dire.
Par le titre de cette 4eme partie « Beemounot Vedeot », je me demande si toute cette lecture ne m’amènerait pas uniquement à la fameuse idée du Rambam qui pense qu’il n’y a pas de halakha entre les opinions talmudiques en matière de Hashkafot.
On ne tranche la loi que dans les discussions à aspect halakhique, les notions liées à l’acte et à l’application des Mitsvot, mais pour ce qui est des « Déot », si l’on veut penser comme l’un ou comme l’autre sage du Talmud, libre à nous.
Si c’est de cela dont vous parlez, vous comprendrez que cela n’a rien à voir avec notre discussion, puisque le sujet Issakhar-Zvouloun est grandement lié à la halakha puisque le Rambam lui-même en parlerait négativement (selon votre idée).
Or, si c’était hashkafique sans incidence halakhique (terrain sur lequel on ne « tranche » pas d’après Rambam), pourquoi le Rambam s’enragerait-il contre cette « hashkafa » ?
Nous voyons bien que c’est un sujet lié à la halakha puisqu’on y parle d’interdit de toucher une somme contre de l’étude etc.
(si c'est un autre point auquel vous pensiez, soyez gentil d'être plus précis au lieu de m'indiquer de lire des pages et des pages pour deviner votre question.)
Citation:
Au fait, le terme de religion est à utiliser avec précaution!
Là encore, je ne sais pas à quoi vous faites référence, il aurait fallu citer ce que j’écrivais pour m’éviter de devoir tout relire.
Comme ça n’a pas l’air très important (et que vous l’avez mis entre parenthèses), je fais l’économie d’une relecture.
Ensuite, vous rapportez un passage de votre précédent message :
Citation:
"Sur la lettre à R. Yefet HaDayan (traduction Sheilat), le R. Sheilat remarque qu’il semble des mots du Rambam qu’il est un véritable associé de son frère et que David était « metil mlaï lekisei talmidei ‘hakhamim ». Le rav soulève la possibilité que le Rambam est compris ainsi l’association I-Z mais conclue finalement que le Rambam agissait mimidat ‘hassidout."
Et vous ajoutez :
Citation:
Vous n'avez donc pas compris ce que j’ai écrit au nom du Rav Sheilat: il ressort des mots du Rambam qu'il s'agissait du véritable association commerciale et pas d'une association I-Z
En effet, je n’ai pas compris ça des mots que vous retranscrivez du rav Shilat et je ne le comprends toujours pas.
Où voyez-vous qu’il «
ressort des mots du Rambam qu'il s'agissait du véritable association commerciale et pas d'une association I-Z » ???
Et je ne comprends pas non plus ce que voudrait dire rav Shilat en disant que c’était Mimidat ‘Hassidout ?
En quoi le Rambam aurait agi Mimidat hassidout ?
En refusant de faire une assoc. I-Z ?
donc cela revient à dire que c’est Moutar et qu’il ne s’agit que d’une midat hassidout de s’en abstenir…
Rav Shilat dirait donc lui-même l’inverse de ce que vous voulez lui faire dire ?
Je n’ai pas le texte du Rav Shilat, je ne sais pas ce qu’il y dit exactement.
En tout cas, je ne vois pas ce qui nous imposerait de dire qu’il s’agissait d’une association commerciale, lorsque -des mots du Rambam- il semble l’inverse; que le Rambam restait tranquille chez lui à étudier sans s’occuper de quoi que ce soit et surtout -étant donné qu’il n’a jamais travaillé avant, il n’avait donc pas une fortune personnelle à investir et à faire fructifier par son frère.
Il faudrait dire que le Rambam avait gagné au Loto et aurait employé son frère pour faire fructifier son capital ?
Citation:
d'ailleurs je me souviens vous avoir vu écrire que les aigrit du Rav Sheilat était chères; je les ai achetées à 50 shekalim
Bon à savoir.
Donc déjà c’est en Israël que ça se passe.
Je n’y vais pas souvent…
Et même là-bas, 50 Shekels me semble un très bon prix par rapport à ce que j'y avais vu il y a quelques années
(où c'était plus du double).
En neuf ou d’occasion ?
Citation:
« on n’apprend pas des Halakhot, ni des Agadot, ni des Tosseftot, mais seulement du Talmud ». " C'est pourtant clair on n'apprend pas des aggadot. J'attendais de votre part une explication, un tirouss en fait.
Je n’ai pas l’impression que vous me lisez convenablement.
Je vous avais déjà écrit ce Tirouts cité et rapporté par des dizaines de commentateurs :
tant que ladite halakha ne semble pas contredite par le Talmud ni par le bon sens, il est légitime de se baser sur le Midrash pour en tirer une loi.
(dit autrement : dans ce cas on APPREND des Agadot)
C’est ce qui ressort des A’haronim, en voici quelques uns :
Shvout Yaakov (II, §178)
Noda Biyehouda (II, Y’’D §161)
Knesset Hagdola (klalei Hashas §70)
Yad Malakhi (§72)
Yabia Omer (1, Y’’D §IV, 8) et (VIII, H’’M §XII, 3)
Sdei ‘Hemed (Alef §95)
‘Haim Shaal (1, §92)
Ma’hzik Brakha (O’’H Kountras A’haron §51)
Ayin Zokher (Alef §42)
Voir encore :
Pri ‘Hadash (§128, sk.20)
Beit Shearim (Y’’D §427)
Beer Yaakov (E’’H §119)
Citation:
"Pour Zebouloune, je faisais une remarque que vous aviez faite à quelqu’un d’autre et donc je m’étais dit dans le ton de la plaisanterie מום שבך אל תאמר לחברך". Vous parliez quelque part du rav Henri Infeld et disiez que vous n'aimiez pas ses livres en ivrit modernit mais que vous auriez préférer du leçon hakadosh (en gros)
Vous n’expliquez toujours pas pourquoi Zebouloune serait la lecture correcte en lashon hakodesh…
Mais puisque vous n’en dites rien, c’est que vous êtes d’accord avec ma supposition que c’est pour le Shva Na’/Na’h.
Vous auriez donc voulu Zevouloun au lieu de Zvouloun.
Vous indiquez quand même où j’aurais fait une remarque de ce genre, c’est à propos des sfarim rédigés en hébreu moderne.
Ça permet au moins de comprendre ce que vous vouliez dire, le seul point qui reste obscur est que vous ayez pu penser que cela se devinait.
Ce que je déplore dans les livres d’Infeld rédigés en hébreu moderne, c’est ce langage moderne qui n’est pas adapté au limoud comme l’ancien, celui des sfarim classiques.
Si dans ses livres en caractères latins il retranscrit Zevouloun ou Zvouloun, je n’en fais pas une maladie, peu m’en chaut.
Ce qui est dommage c’est le langage moderne qui est bien moins percutant.
Voici le lien :
https://www.techouvot.com/livres_du_mossad_a_rav_kook-vt8028091.html?highlight=
Et voici ce que j’y ai écrit :
Cet auteur a publié des ouvrages en français et en hébreu (il est belge) et -pour ma part, je trouve qu'il excelle bien mieux en français qu'en hébreu où il adopte un style israélien qui (-encore une fois, à mon goût) gâche un peu ses œuvres.
Ecrire en hébreu peut se faire de deux manières: soit en "Lashon Hakodesh", soit en "Ivrit Modernit".
C'est en ce second style qu'il écrit, sans faire partie des pires auteurs (car il y a des auteurs qui écrivent dans un langage très israélien -bien plus que lui, et c'est vraiment dommage, ça perd tout le charme).
Je précise une nouvelle fois que c'est une critique personnelle qui ne regarde que moi, je suis certain que d'autres préfèrent les livres rédigés en hébreu moderne.
J'ajoute encore que cet auteur n'est pas non plus dans l'excès de langage moderne.
------Fin de citation-------------
Citation:
Vous … disiez que vous … auriez préférer du leçon hakadosh (en gros). C'est une shtus incroyable,
Vous ne mâchez pas vos mots, vous allez me mettre à l’aise pour en faire autant.
Citation:
C'est une shtus incroyable, presque aucun des livres que vous possédez n'est écrit en leçon hakodesh
Vous n’avez pas remarqué que j’écrivais justement "Lashon Hakodesh" entre guillemets.
Car je sais bien que ce n’est pas du lashon hakodesh biblique, même la Mishna n’est pas en du lashon hakodesh biblique, mais en lashon hakodesh rabbinique.
La distinction que vous semblez ne pas avoir saisie est entre le langage rabbinique et le langage universitaire, c’est ça qui change beaucoup la donne dans les sfarim et gâche -à mon sens- terriblement le charme d’un sefer.
Mais pinailler sur Zevouloun ou Zvouloun (voire réclamer ZeBouloune) est d’un tout autre registre.
Citation:
Si vous voulez du leshon hakodesh, pratiquez (abandonnez vos minhagei taout de keriah; pour le vet je vous l’accorde).
Non, je ne veux pas du Lashon Hakodesh biblique, je veux du langage rabbinique.
A part ça, disqualifier la lecture ashkenaze de Lashon Hakodesh pour l’absence de distinction entre Na’ et Na’h, imposerait de disqualifier aussi la lecture sfarade (pardon, sEfarade) pour absence de distinction dans la retranscription du Tav avec ou sans Daguesh -et plusieurs autres broutilles.
Pour moi, cela reste du Lashon hakodesh
(ou comme vous écrivez du « leçon hakadosh » !) dans la mesure où c’est la prononciation utilisée par une communauté juive.
Citation:
"Pour la différence entre le Mishné Torah et les autres ouvrages du Rambam, je vous laisse relire l’introduction au Mishné Torah."
Ce que vous aviez écrit : "(à part le fait que je ne voie pas de ‘hilouk halakhique en cela : ça serait moutar pour écrire un sefer, et assour pour étudier la même chose sans la mettre par écrit ?? Et qu’en est-il de la rédaction des AUTRES sfarim du Rambam, ils ne méritaient pas sponsorisation, eux ? … Et s’il avait étudié tout ce qui était nécessaire pour le Mishné Torah afin de pouvoir indiquer aux autres la halakha oralement, mais n’avait rien écrit ?
Quelle différence entre « clarifier les souguiot » et « clarifier les souguiot puis mettre par écrit un résumé » ? C’est parce que le livre aurait été dédicacé au nom du sponsor ?"
NDLR pour clarifier un peu (avant de répondre):
quand vous écrivez :
Pour la différence entre le Mishné Torah et les autres ouvrages du Rambam, je vous laisse relire l’introduction au Mishné Torah."
Ce que vous aviez écrit : "[i](à part le fait que je ne voie pas de ‘hilouk...
Il faut ajouter les mots "ça se rapporte à":
Pour la différence entre le Mishné Torah et les autres ouvrages du Rambam, je vous laisse relire l’introduction au Mishné Torah."
ça se rapporte à Ce que vous aviez écrit : "[i](à part le fait que je ne voie pas de ‘hilouk (etc. la suite de ce que j'avais écrit).
Vous me dites à quoi votre phrase se rapporte, c'est gentil, mais sans l’expliquer.
En quoi relire l’introduction au MT répond ?
Dans cette introduction il écrit l’importance de cet ouvrage, mais cela ne suffirait pas à déroger la (prétendue) Halakha qui interdirait de se faire sponsoriser d’après vous.
Et cela ne répondra pas non plus à : «
Et s’il avait étudié tout ce qui était nécessaire pour le Mishné Torah afin de pouvoir indiquer aux autres la halakha oralement, mais n’avait rien écrit ? »
Pourquoi ne pouvait-il pas se faire sponsoriser pour étudier et enseigner le MT, mais seulement pour l’écrire ??
Encore une fois, soyez plus explicite et moins radin en explications, ne me demandez pas de deviner vos questions comme vos réponses, ni de lire des textes pour tenter de comprendre ce que vous voulez dire, merci.
Vous devez certainement le faire car vous considéreriez que c'est d'une évidence limpide, mais, force vous est de constater que ce n'est pas le cas, je ne dois pas être assez futé pour percevoir toutes ces évidences.
Peut-être que le lectorat de Techouvot comporte aussi quelques individus incapables de saisir ces évidences par vos allusions et renvois à des textes supposés répondre, soyez donc bon prince et expliquez-vous plus clairement.
Citation:
"Pour l’apprentissage d’un métier, c’est pourtant clair. La plus part des avrekhim (je pense que c’est aussi votre cas) poussent leurs enfants à étudier toute leur vie et en oublient que sans le bac et un diplôme universitaire ou équivalent, il n’a plus de choix. Donc il y a bien le ‘hashash des ‘Hazal.
… je vous répondais, je me cite :
Oui, c’est un devoir parental (selon la halakha) que de veiller à ne pas laisser son fils sans gagne-pain.
Mais encore une fois ce n’est pas le sujet que vous aviez ciblé.
A moins que vous ne souhaitiez élargir la discussion et laisser de côté l’aspect I-Z pour vous concentrer sur une critique du système du kollel sans tenir compte spécifiquement du Rambam.
Citation:
Vous ne répondez pas à la question de fond. Comment vous-autorisez vous à ne pas leur apprendre une omanout? (vous parlez (et êtes le seul à parler) de dentiste parce que vous ne voyez aucun intérêt dans les études universitaires mais peu importe. On peut obtenir un diplôme en quelques années sans difficulté avec un bac et vivre raisonnablement).
Ok, donc vous souhaitez élargir la discussion et laisser de côté l’aspect I-Z pour vous concentrer sur une critique du système du kollel sans tenir compte spécifiquement du Rambam.
Bien, donc je vous réponds (à nouveau) sur le fond.
Comme je l’écrivais :
L’idée est que c’est un devoir parental (selon la halakha) que de veiller à ne pas laisser son fils sans gagne-pain.
Mais celui dont le fils refuse d’être dentiste et souhaite être archéologue, ne contrevient pas à la halakha en laissant son fils dans cette voie, bien que sa fiche de paie sera très réduite (un archéologue ne gagne pas grand-chose, tant qu’il ne trouve pas la trouvaille du siècle).
Dans la mesure où son fils aura de quoi s’arranger pour vivre et ne pas mourir de faim, ça va. La Halakha n’impose pas à chaque père de faire de son fils un dentiste/médecin/avocat.
De nos jours où l’on est payé au kollel, on ne peut pas parler d’interdit de laisser son fils sans possibilité de gagner sa vie, s'il se dirige vers des études talmudiques qui lui permettront d'être payé par un kollel.
Que le fils soit chercheur en maths ou en Talmud, sa paie sera très réduite, mais il a une paie tout de même.
(oui, c’est un copié collé de ma réponse, je vous l’ai déjà écrite plus haut. Soit vous ne me lisez que d’un œil distrait et n’aviez pas remarqué ces lignes, soit vous butez sur un élément de cette réponse, mais êtes incapable de le pointer afin que nous gagnons en clarté.
Je réitère donc ma réponse et attendant que vous arriviez à dire ce que vous n’y comprenez pas)
Vous aviez écrit :
Citation:
Le Rambam était vraisemblablement dépendant de son père, associé de son frère puis médecin.
J’ai écrit :
Cette phrase semble isolée et catapultée toute seule, sans lien avec ce qui la précède et la suit.
Faut-il la comprendre comme un aveu ?
Et vous me répondez :
Citation:
Vous n'avez rien compris, certainement à cause d'une mauvaise lecture de ce que j'avais dit au nom du rav sheilat plus haut.
Parfait, là je vous comprends, vous vouliez dire associé business et non associé I-Z.
Reportez-vous à ce que j’ai écrit plus haut à ce sujet.
Pour Leibowitz , vous écrivez :
Citation:
Shkoyach vous m'avez bien compris
J’en suis fort aise, c’était un exercice assez difficile.
J’espère que vous remarquez tout de même un peu l’acrobatie qui faut exécuter pour en arriver à dire ce que vous voulez faire dire à Rav Kafi’h.
Ce dernier a dit de Leibowitz qu’il a bien compris le Rambam mais qu’il était malheureusement trop extrémiste dans sa compréhension, et vous en déduisez que Rav Kafi’h voulait assurément dire qu’il pensait comme Leibowitz sur le kollel (-sujet qui ne figure pas du tout dans la discussion).
C'est poussé.
Mais même sans cela, je vous répète ce que j’ai écrit plus haut :
Personnellement, je ne suis pas convaincu du tout que telle fut l’intention de Rav Kafi’h, mais quand bien même l’eût elle été, je vous dirais qu’il n’y a là qu’une opposition théorique au système du kollel, sur laquelle nous sommes tous d’accord (comme je vous l’ai écrit plus haut).
Ce dont nous parlons est différent, nous parlons de I-Z qui -à la différence du kollel- n’est pas une entorse à la halakha décidée par le ‘Hazon Ish en raison de Et Laassot.
Et à cela (I-Z), le Rambam ne s’oppose pas.
Citation:
Au fait, pour quelqu'un qui se permet de relayer des shmouot raot le concernant, vous devriez quand même savoir cela, non?
Si vous pensez que c’est par des attaques de ce type que vous allez réussir à compenser le manque de compréhension dont vous faites preuve dans vos arguments, vous vous trompez.
Il ne s’agit pas de relayer des Shmouot Raot sur Leibowitz, mais de remettre en perspective le personnage que vous érigez en Gadol Batorah dont l’avis halakhique prévaudrait sur celui de tous les Poskim.
Leibowitz n’a aucune légitimité en matière de Psak Halakha et le seul rabbin que vous ayez réussi à citer pour en faire les louanges -Rav Kafi’h- nous dit (tel que
VOUS le citez) qu’il était trop extrémiste dans ses conceptions -ce que Rav Kafi’h qualifie de drame (Tsara)!
Voilà pourquoi je vous rappelai que sa propre sœur, la célèbre Ne’hama Leibowitz, disait de lui qu’il était un Apikoros (et elle est très loin d’être la seule), et que de l’avis général, personne ne considère Leibowitz comme un Possek fiable.
C’était un grand penseur
(et un chimiste je crois), mais aucunement un Possek.
Autrement dit, en matière de Halakha, son avis ne vaut pas grand-chose.
Mendelssohn aussi était un grand penseur et un très célèbre philosophe, personne ne va pour autant prétendre que son opinion halakhique prévaut et surpasse celles de tous les autres Poskim, même si on trouvait une interview de rav Kafi’h qui nous dirait qu’il avait très bien compris le Rambam.
Vous aviez écrit :
Citation:
De plus, ce n’est pas parce qu’il apikoros qu’on ne le lira et n’apprendra de lui (comme de A’her).
Je vous répondais à cela :
Bon, j’entends votre position. Vous n’êtes pas d’accord avec la Gmara (‘Haguiga 15b et Moed Katan 17a) qui met en garde contre l'apprentissage auprès d'un maître Apikoros (et même moins que ça).
Et vous me répondez à présent :
Citation:
J'avais juste repris par erreur le terme mal approprié (que vous aviez utilisé) dans notre cas. Leibowitz n'était pas un apikoros
Vous faites beaucoup d’erreurs de ce type qui rendent la compréhension de ce que vous dites très difficile.
Il peut arriver de faire des erreurs, je ne saurais vous le reprocher, j’en commets aussi, comme tout le monde, mais là, tout tourne autour de ce mot apparemment, il n’était donc pas possible pour le lecteur que je suis de deviner que vous vouliez dire l’inverse.
Citation:
Leibowitz n'était pas un apikoros (à mon avis, ni selon l'acception courante du terme, ni selon ce qu'écrit le Rambam dans hilkhot teshouva). Il était peut-être parmi les "ma'htiei harabim" ou les "porshim min hassibur" ou les "matilei eima al hassibur shelo leshem shamayim" mais cela vous reste à démontrer.
Vous décidez que Leibowitz n’était pas un Apikoros, ok. J’en prends note.
Je ne m’intéresse pas particulièrement à jouer les tribunaux inquisitoires, je laisse ce rôle aux grands rabbanim qui s’en chargent déjà.
Pour le coup, de l’avis majoritaire, Leibowitz ne s’inscrivait pas dans la croyance des 13 principes de foi.
Si vous êtes en désaccord avec tous les rabbanim orthodoxes, sionistes, mizra’histes, ‘hassidiques et sfaradim, ça ne nous regarde pas vraiment.
Le seul point qui nous concerne ici c’est que personne ne le considère comme un Possek plus important que tous les Poskim au point de lui donner la préférence comme vous le faites.
Citation:
Votre koushia de la Guemara est à côté de la plaque, par conséquent.
Ben, non… ce qui est « à côté de la plaque » c’est plutôt ce que VOUS avez écrit ; si vous écrivez que bien qu’il soit Apikoros cela n’empêche pas d’apprendre auprès de lui, mon objection à partir de la Gmara a tout son sens.
A présent vous reconnaissez avoir commis une erreur et nous dites que vous vouliez dire l’inverse de ce que vous avez écrit, c-à-d qu’il n’est PAS Apikoros, et donc qu’on pourra apprendre de lui.
Oui, dans ce cas, en effet , vous revenez à ce que dit a Gmara et l’objection n’aurait pas eu lieu.
Citation:
D'ailleurs, je ne sais pas pour Haguiga (que je n'ai pas étudié) mais dans Moed Katan il faudra me prouver qu'on parle d'apikoros!
La Gmara dit bien plus ! Elle nous y dit que dès que le Rav ne ressemble pas à un Malakh (ange), il ne faut pas apprendre de sa bouche!
Si, pour vous, un Apikoros ressemble à un ange, ça permet de comprendre pas mal de choses…
Citation:
A présent que je me suis exprimé plus clairement sur Leibowitz, relisez ce que j'ai écrit sur rav Kanievski.
Ah oui, alors du coup, que vouliez-vous dire en écrivant, je cite :
Citation:
De plus, ce n’est pas parce qu’il apikoros qu’on ne le lira et n’apprendra de lui (comme de A’her). Sinon, ne lisez plus et n’écoutez plus le Rav Kanievski qui a mis en danger la vie au minimum des habitants de la ville de Bnei Brak ve’hozer ‘halila.
Là-dessus, je vous avais répondu :
Il aurait commis une terrible et grave erreur, mais quel rapport avec Apikoros ou non ?
Si vous voulez lui retirer son diplôme de « Baal Roua’h Hakodesh » auquel certains croient bêtement et naïvement comme s’il s’agissait de prophétie (car ils ignorent la grande différence que l’on peut trouver entre Roua’h Hakodesh et Nevoua), là d’accord.
Vous auriez cru naïvement vous aussi que ça faisait de lui un prophète et vous constatez une erreur, donc vous vous dites que c’est un faux prophète !
Bien étrange tout ça.
Désolé de vous décevoir, rav Kanievsky n’a jamais été prophète si ce n’est dans l’esprit de certains ignorants.
Les autres savaient distinguer l’expression Roua’h Hakodesh de Nevoua et n’ont pas attendu qu’il se trompe pour pouvoir en être certains.
Et vous me répondez à présent :
Citation:
Je ne suis pas suffisamment stupide pour avoir jamais cru à ses âneries. Mais il est fort possible qu'il soit 'hayav mita bidei shamayim comme un faux prophète
Wow de nouveau !
A présent vous souhaitez condamner à mort Rav Kanievsky au titre de faux prophète (!!!)
Donc pour vous, Leibowitz est le Gadol parmi les Poskim et Rav Kanievsky est un faux prophète/Navi Sheker à qui vous souhaitez la mort.
Convenez que c’est une position assez osée et relativement brutale.
Le pauvre Rav Kanievsky est malade et hospitalisé pour Covid-19, en ayant 92 ans, j’imagine donc qu’il n’est pas envisageable d’espérer que vous vous joigniez à nos prières pour sa guérison puisque vous souhaitez sa mort ?
Citation:
Ce qui est incroyable c'est que vous parvenez à le défendre alors qu'il est indéfendable et que personne n'a jamais réussi à montrer que c'était "un prince de la Torah".
Y a-t-il un rapport entre les deux propositions ?
Que voulez-vous dire par «
personne n'a jamais réussi à montrer que c'était "un prince de la Torah" », comme s’il s’agissait d’une appellation contrôlée ou d’un titre qui lui aurait été injustement attribué ?
On dirait que vous êtes blessé par cela ?
Il vous a fait du mal ?
Ce titre, « prince de la Torah », n’a aucune espèce de valeur juridique ou religieuse pour qu’il soit opportun d’en débattre.
On ne l’a pas appelé « prince du skate-board », mais de la Torah, vous conviendrez qu’il en connait un rayon en Torah quand même, non ?
Vous dites
Citation:
Ce qui est incroyable c'est que vous parvenez à le défendre alors qu'il est indéfendable
Mais je ne faisais que le défendre du titre d’Apikoros que vous lui attribuez (volontairement ou non) ou tout au moins de vos accusations à son encontre le condamnant à mort.
Je vous trouve très sévère et manquant de recul.
Si même contre votre condamnation à mort vous m’interdisez de le défendre, où va-t-on ?
Le condamner à mort ! quand même, il ne faut pas charrier (et il ne faut pas charia…).
Comme je vous l’écrivais, je pense que les « gens » font erreur lorsqu’ils idolâtrent rav Kanievsky et prennent ses paroles pour des paroles de prophète
(ce que vous faites aussi soit dit au passage), mais ça reste un Talmid ‘Hakham de grande envergure et je ne pense pas qu’il convienne à de simples juifs comme nous d’émettre des verdicts de condamnation à mort à son encontre, surtout après avoir écrit, je vous cite :
Citation:
je ne sais pas pour Haguiga (que je n'ai pas étudié)
Si vous n’avez pas encore étudié une seule fois massekhet ‘Haguiga, il convient peut-être de faire preuve d’un poil d’humilité devant un rabbin qui est largement votre aîné (je ne sais pas quel âge vous avez, mais votre style laisse deviner votre jeunesse).
Je suis capable d’avoir une analyse critique des dires de rav Kanievsky, mais avec le respect qui lui est dû, il faut savoir rester à sa place aussi et ne pas perdre les repères les plus basiques.
Il s'agit d'un rabbin qui étudie la Torah de long en large avec une assiduité extraordinaire depuis plus de 80 ans, qui est consulté par des milliers de personnes, qui est réputé mondialement, ...et vous, du haut de votre
"je n'ai pas étudié massekhet 'haguiga" vous ne vous permettez pas seulement de le contredire et de le critiquer sur ses positions en Torah, mais vous le condamnez aussi au titre de Navi Sheker.
Vous ne trouvez pas qu'il y aurait un truc qui cloche un peu?
Bref, désolé, mais je vous trouve trop sévère (et irrespectueux) avec lui.
Je crois que vous ne réalisez pas vraiment la gravité de vos propos et que vous ne vous rendez pas compte à quel point ils peuvent paraitre prétentieux.
Citation:
d'où savez-vous que la Guemara ne comporte pas de contradiction (dans notre cas, on parle de maîtres différents sur un sujet haskafique); pour la critique d'un prophète, voir Moed Katan sur l'âge du karet (et puis comme vous l'expliquer très bien, il n'y a pas de critique).
Je n’arrive pas à bien saisir ce que vous voulez dire.
La parenthèse finale me laissant croire que vous êtes d’accord avec ma lecture, m’indique qu’il n’est pas nécessaire de vous réécrire une tartine ici.
Si je me trompe, veuillez faire des efforts de rédaction afin que je vous comprenne facilement, merci.
Citation:
Je me suis permis de m'exprimer plus brutalement puisque vous ne m'entendez pas quand je le fais bena'hat.
Détrompez-vous, je vous « entends » parfaitement lorsque vous vous exprimez avec moins d’agressivité, ce qui me pose problème c’est lorsque vous vous exprimez de manière énigmatique, en tournant autour du pot et en n’utilisant que des demies phrases obscures, vous m’indiquez un texte à lire pour deviner ce que vous voulez dire et vous supposez que tout le monde pense la même chose que vous de Leibowitz, ou autres… Bref, soyez plus clair, on y gagnera tous -au moins au niveau du temps.
Citation:
Pour les points que je n'ai pas relevés, il y a trois possibilités: je les ai jugés superflus, je suis tombé d'accord avec vous ou je les ai omis par inadvertance
Il demeure préférable, selon moi, de tenter de répondre plus clairement quand même ;
si vous êtes tombé d’accord avec moi, précisez-le, que ça clarifie le débat.
Si vous estimez qu’un point n’a pas tellement d’importance, mentionnez-le, dès fois que vous m’ayez mal compris et qu’il ait plus d’importance que ça…
Si vous pouviez citer chaque élément de mes présentes réponses, de manière claire et distinguable, pour ensuite y apporter votre réponse, sans énigme, sans devinette, nous y gagnerons tous beaucoup de temps et de carté. Surtout si vous rapportez tout systématiquement et clairement
(l'utilisation de la fonction "Quote" est gratuite).
PS: pour votre 3eme message, je n'ai pas bien compris.
Pour le 1er point, je n'ai pas ce livre.
Pour le second, que voulez vous dire par "avait pour mission la fonction des mois" ?
Désolé de ne plus avoir le temps de me relire, c'est que votre message était très long et difficile à dénouer.