Tsedaka dans le metro

Kvod harabanim
Donner la tsedaka aux mendiants dans le metro est il :
- une obligation
- une bonne action non obligatoire mais qu'il ne serait pas joli de ne pas faire
- une bonne action bonus
- rien
- une mauvaise action
- une aveira
- autre ?
Merci

Je cite:



Je reprends vos propositions pour y répondre:


Non, je dirais plutôt un devoir, mais non une obligation.


Je reformule légèrement en simplifiant: "une bonne action non obligatoire qu'il serait joli de faire" .
Oui, si l'on veut, mais ça dépend ce que vous entendez par "non obligatoire", car si ce n'est pas une obligation, ça reste un devoir.
C-à-d que vous n'êtes pas tenu obligatoirement de donner de la Tsedaka à "CE" pauvre, mais vous êtes tenu de donner (de manière générale) de la Tsedaka.


Cette "définition" PEUT être juste en fonction de ce qu'on entend par "bonus" et quel est son caractère facultatif.


Ah, ça, non.


Et ça encore moins!
Pourquoi aider un pauvre serait donc une mauvaise action?
Parce que ça maintient en vie la faiblesse humaine et ralentit les progrès de "l'humanité"?
C'est une idéologie nazie qui sort tout droit de Mein Kampf (ou plutôt de Sein Kampf).
Pourquoi allez-vous imaginer que ça serait une mauvaise action?


Ben là, c'est le comble. Non, la Tsedaka n'est pas une Aveira.
C'est un devoir pour tout juif et il est bon de donner de la Tsedaka aux pauvres (s'ils sont réellement pauvres), qu'ils soient juifs, non-juifs, jeunes, vieux, malades ou non, hommes, femmes, etc.


Là il faut de l'imagination pour trouver ce que pourrait être cet "autre" qui n'est pas déjà cité plus haut :)

Ceci étant dit, si votre mendiant n'est pas un pauvre, mais un fainéant roublard (c'est souvent difficile à savoir), il n'y aura aucune mitsva ni bonne action à lui donner de l'argent.

Il faut prier pour tomber sur de vrais pauvres et des "Bnei Adam Mehouganim" lorsqu'on donne de la Tsedaka.