A
Anibi :
Citation:
Y a t'il un sens pour un français qui mange dans les restaurants en France (en général),d'être mahmir sur les hachgahots en Israël
Oui, absolument.
D’abord, même celui qui mangerait Taref, doit rendre des comptes sur chaque consommation Treifa.
Ensuite, commettre ce péché en Erets Israel est encore plus grave qu’en ‘Houts Laarets.
De plus, il y a en Israël des problèmes de Kashrout qui ne se posent pas (ou moins) en France (prélèvements, Shmita, Shabbat…).
Après, les vérifications des restaurants sous certaines Hashga’hot françaises sont très fiables, par exemple les restaurants sous Hekhsher « Rottenberg », « Kats (=Kif) », « Loubavitch »…
Citation:
(surtout pour un habitant de houts lé-Paris qui n'a pas vraiment plusieurs choix) ?
Je ne connais pas les Hashga’hot de chaque ville de France, je suppose qu’à Strasbourg et Marseille il doit y avoir de bonnes Hashga’hot pour qui sait les chercher, si vous habitez à Chasseneuil-sur-Bonnieure, j’avoue que c’est compliqué, le Beth ‘Habad ne doit pas y être très organisé.
Mais quelle que soit la banlieue ou province, si les hashga’hot ne sont pas fiables à Paris, elles ne le deviennent pas plus en raison d’absence de choix.
Vous parlez d’un « habitant de houts lé-Paris qui n'a pas vraiment plusieurs choix », il lui reste toujours le choix de ne pas manger au restaurant, comme pour l’habitant de Saint-Jean-de-la-Blaquière (alias le Blaquièrois) ou celui de Saint-Maurice-de-Rotherens (le San-Maurio).
Citation:
En d'autres mots les surveillances françaises sont elles convenables et sérieuses en comparaison aux israéliennes ? (Dans la théorie, sans forcément donner de noms français, ce qui pourrait être politiquement incorrect sur internet.)
Effectivement, donner des noms serait même dangereux.
Ça a beau n’être qu’un Petek min Hashamayim (cf. plus haut), d’aucuns pourraient le pister dans sa vertigineuse chute depuis les cieux et s’en prendre aux séraphins qui l’ont produit dans le seul but de nous aider.
Soyons prudent.
La surveillance
d’un restaurant implique des tas de choses qui sont absentes de la surveillance d’un simple produit.
Il est difficile d’obtenir une surveillance de restaurant fiable, mais je vous ai indiqué quelques noms plus haut, parmi les surveillances françaises connues.
Quant à comparer le système de certification d’une Kashrout françaises à une Kashrout israélienne,
sur la validation d’un produit par exemple, ça dépendra évidemment de quelle hashga’ha parle-t-on de chaque côté.
Mais d’emblée, je dirais ceci : La certification du Beth Din de Paris sur un produit, voire même la liste des produits certifiés par le Beth Din de Paris (sans logo apposé), est dix fois plus fiable que celle d’une Rabanout d’une ville israélienne de type Tel Aviv, ‘Houlon, ou similaire.
La liste du Beth Din de Paris n'est pas réalisée "à la légère", le Beth Din prend soin de vérifier les compositions et circuits de fabrications de ces produits et considère les avis Halakhiques avec grand sérieux, ce n'est pas une Kashrout "bediavad". Un produit problématique peut être retiré de la liste sans avoir à rendre de comptes à qui que ce soit
(ce qui n'est pas toujours le cas avec la Rabanout en Israël, parait-il).
Mais il existe aussi des hekhshérim que vous trouverez en épicerie « kasher » française, qui ne garantissent pas vraiment la kashrout du produit. Ça dépend ce qu’on compare.
En résumé, il y a dans la surveillance de Kashrout de la Rabanout israélienne de gros problèmes, de l’aveu même de leurs plus hautes autorités.
Tous les « frum » évitent de faire confiance à la hashga’ha de la Rabanout, à part pour quelques rares villes (dont Jérusalem -voir ce que j’ai écrit plus haut).