Citation:
Vous avez fait plusieurs fois référence au fait que quelque chose que la logique humaine dirait que cest assour... est VERITABLEMENT assour !
(Je suis désolé, je ne me rappelle plus des différents endroits sur lz site, mais je suis quasiment sûr que vous en avez parlé dans un Chiour et qu'il a même mis en avant cette idée dans votre magnifique sefer Safa Laneemanim)
Cette idée m'avait interpelée parce que je ne pensais pas qu'une considération logique et d'origine humaine était apte à déterminer des issourim.
Beaucoup de ces considérations logiques nous viennent du contexte sociétal (et autre...) dans lequel nous vivons... est ce que cet aspect aurait la force de définir de nouveaux issourim.... ?
Quand nous parlons de bon sens humain, il faut savoir faire preuve de discernement et ne pas mettre dans le même sac ce bon sens naturel et les « idées de l’époque ».
Parlons déjà d’une chose qui aurait été évidente à toute époque et dans tous les pays.
Revoyez le Lashon des Rishonim et A’haronim que je cite à ce propos dans
Safa Leneemanim (note 76 p.143-4).
Ou alors contentons-nous pour le moment de considérer le bon sens humain d’un Talmid ‘Hakham qui saura faire ce tri.
(voyez plus bas, à la fin de mon message.)
Citation:
J'ai également une question par rapport à ce que nous voyons dans le CA YD 79 sur la question du issour d'être אוכל בשר אדם
D'après certains (présents dans le Darkei Moshé), ils ny a pas de issour même a priori
Pour vérifier la logique, jai posé la question a mon frère entre ce quil était préférable de manger dans une situation extrême : du porc ou un homme (disons vivant pour ne pas rentrer dans le problème de profiter dun mort)
Il ma répondu que ca lui semblerait fou qu'on lui réponde que cest l'homme, qui a été cree a limage dHachem etc...et que cest EVIDENT que cest interdit den manger (même sans entrer dans le cas extrême...)
Comment ceux qui disent que tout" interdit logique" est véritablement interdit (par la Torah ? Les Hakhamim ?) s'accorderont avec les poskim ramenés par le Darkei Moshe ?
Très bonne remarque.
Voyez ce que j’ai déjà écrit à ce sujet ici :
https://www.techouvot.com/viewtopic.php?p=51457#51457
notamment en mentionnant
Rav Glasner et
Rav Kook.
Vous y lirez aussi une parenthèse liée à votre première question, je la reproduis ici :
[Bien entendu, c’est un concept à manier avec une extrême prudence, car ce que je nomme ici « le bon sens » nécessiterait une vraie définition afin de ne pas le confondre avec les idées à la mode/en vogue, ni avec les niaiseries de quelques pseudo-philosophes mentalement égarés.
Disons que je parle avant tout d’un « bon sens » reconnu en tant que tel par des Talmidei ‘hakhamim (eux qui ont une idée de ce que la Torah attend de l’homme), voir ce qu’écrit le Rav Yossef Eliahou Henkin dans une tshouva sur les Agounot imprimée dans le Otsar Haposkim (fin de tome IV, p.354) qui distingue la Oumdana des Gdolei Hador de celle de tout un chacun.]