A
MrQuestion :
Citation:
Je vous remercie pour votre réponse, très instructive comme toujours.
Je me permets une réponse.
Si je synthétise votre techouva, il y a deux points majeurs. Le premier est que ce ne serait pas péjoratif. Le second, c'est afilou im timtsey lomar que c'est péjoratif, c'est moutar grâce à apei tlata.
Je ne dirais pas «
afilou im timtsey lomar que c'est péjoratif », car ça ne l’est pas.
C’est Apei Tlata
(et même plus que Tlata) ET ce n’est pas péjoratif.
Citation:
Sur le premier point, comment on est magdir les choses. Bimekhilat Kevod HaRav, tout le sujet est la manière dont l'information a été donnée. Brute, sans explication. Le contexte concernant ce Rav (à part le fait qu'il était très matmid et baki, mais ce qui n'est pas suffisant du tout ici) manquait dans votre premier message. A savoir qu'il agissait sur instruction de ses rabbanim, et le faisait dans un certain but - repousser ceux qui abusent. Ceci n'apparaît que dans votre message suivant, pas dans le message qui faisait l'objet de ma question initiale.
Relisez-moi mieux, selon vous, si je vous raconte une histoire où il est dit
R. ‘Haï Taïeb allait boire au bistrot et s’enivrait, vous me direz que c’est du lashon hara parce que VOUS ne savez pas comment expliquer sa conduite ?
(Je vous aurais donc aussi dit un lashon hara sur Rav Ovadia Yossef puisque je vous disais qu’il racontait ces histoires SANS expliquer quoi que ce soit de ce qui pourrait vous satisfaire dans vos jugements selon VOS critères. Donc d’après votre logique ROY disait du Lashon hara.)
Le fait que vous n’ayez pas pensé (de vous-même), en lisant mon premier message, que ce
Rav Zuker devait certainement avoir ses raisons de répondre benézifot, est EXACTEMENT le point dénoncé par
rav Kamenetsky.
Quand
Rav Feldman a lu dans le
MOAG que
Rav Gordon répondait Benézifa, il l’a reproché à
R. Kamenetsky PARCE qu’il n’y voyait pas de justification halakhique (selon ses vues et ses idées).
Ce que
R. Kamenetsky lui a répondu c’est que MÊME s’il ne comprend pas de quelle manière répondre de la sorte pouvait être positif, il devrait plutôt se dire de lui-même que « ce Rav devait avoir ses raisons qui m’échappent », au lieu de décider que cette action du Rav était négative.
C’est exactement le travail que j’attends de vous : quand vous lisez que
R. Zuker répondait Benézifa, même si vous n’arrivez pas à comprendre pourquoi, ne le jugez pas négativement, dites-vous qu’il devait avoir ses raisons, même si elles vous échappent
(comme celle de Rav Taïeb qui doivent aussi vous échapper j’imagine).
Encore une fois, il faut distinguer entre le cas où l’on vient dire «
c’est un sale type qui répond Benézifa »
(où l’on comprend que celui qui en parle ne l’aime pas), et celui où l’on vous dit que «
Rav Aharon Yehoshoua Zuker שליט"א qu’Hashem lui envoie une Refoua Shleima, il était très Matmid et Baki » et répondait Benézifa.
Le fait que je ne sois pas entré dans l’explication du « pourquoi répondait-il ainsi », ne vous autorise pas à le juger lekaf ‘hova.
Vous devez vous dire qu’il est possible qu’une information vous manque, que vous n’ayez pas pensé à tout, et que ce Rav avait probablement ses raisons d’agir ainsi.
Quant à votre argument qu’on ne trouve que dans mon second message qu’il agissait ainsi en fonction de l’indication de ses Rabanim, vous voulez donc dire que dans ce cas, si d’emblée je vous avais signifié que l’idée venait de ses Rabanim, vous l’auriez validée.
Eh bien sachez que
Rav Zuker était aussi un Rav
(et possiblement plus grand encore que ces rabanim en question qui lui ont conseillé cette attitude).
Le fait de savoir que c’est l’opinion de ses Rabanim vous suffit alors que vous ne savez pas qui sont lesdits rabanim et que vous ne comprenez pas plus la logique qui autorise une telle conduite.
Pourquoi le fait de savoir que cette attitude a été validée par
Rav Zuker (que je vous présente comme un Talmid ‘Hakham) ne vous suffit pas ? Quand un grand Rav a une Hanhaga particulière que vous ne comprenez pas, il ne vous revient pas de vous dresser en inquisiteur et condamner sa conduite, il faut avoir l’humilité et la sagesse de se dire qu’il peut avoir des raisons qui nous échappent.
Citation:
Petite parenthèse ; j'ai moi aussi du contexte à donner sur ce Rav directement lié à notre discussion. Entre autres grandes qualités qu'il avait, ce Rav avait un coeur immense ; il était capable de passer un temps complètement fou à chercher et encore chercher pour donner une réponse à des questions particulièrement ardues sur le Shass. Vous avez d'ailleurs aussi cette qualité exceptionnelle Rav Wattenberg de prendre un temps fou à répondre aux questions, et je / nous vous en remercie(ons).
La pommade n’est pas nécessaire, je me concentre sur la question halakhique.
Sinon je devrais moi aussi vous passer la pommade, on ne s’en sortirait pas
(et une personne brillante, intelligente, subtile, cérébrale, perspicace et profonde comme vous, n’y serait de toute manière pas sensible.😊😊😊)
Citation:
Parenthèse fermée - ce n'est donc pas sa conduite qui, comme vous le prétendez, serait un 'hissarone à mes yeux. C'est la manière dont vous l'avez présentée qui, selon moi, laissait apparaître - évidemment pas intentionnellement de votre part - cela comme un 'hissarone et c'est pour cela que je dis que l'information était péjorative.
Non, cher ami. Désolé de vous contredire.
Si vous aviez eu la bonne attitude, celle recommandée par
Rav Kamenetsky, vous n’auriez pas décidé que cette présentation était du Lashon Hara sur lui.
Vous auriez découvert avec grand intérêt une nouvelle Hanhaga que vous ne connaissiez pas. Vous auriez alors probablement compris de vous-même quelles pouvaient en être les motivations et si vous aviez un doute, vous auriez alors posé la question sur Techouvot et je vous aurais répondu qu’il ne voulait pas être dérangé sans arrêt dans son étude par ceux qui venaient le questionner et (avec l’accord de ses rabanim) il avait décidé de répondre sèchement pour éviter les badauds.
Quand on vous dit que
Rav Taïeb buvait, que
Rav Gordon ou
Rav Zuker répondait sèchement, ou que tel Rav criait dans sa prière, ou que tel autre etc. vous ne devez pas décider que cette information est une critique négative du Rav, vous devez admettre avec humilité que des choses ont pu vous échapper.
(Je ne parle pas, bien entendu, du cas où la personne qui en parle cherche clairement à mépriser le Rav concerné, comme celui qui dirait « c’est un sale type qui répond Benézifa ».)
Citation:
Je cite :
Citation:
J’avais fait une remarque similaire lorsqu’une autre fois, un étudiant avait demandé à notre protagoniste (R. Zuker) où se trouvait tel texte de Gmara. 'R. Zuker ne s’en souvenant plus très bien sur le moment, lui répondit (toujours sur le ton de la Nezifa) « Amoud Alef ! ».
L’autre lui dit « quoi Amoud Alef ? de quel Daf ? et de quelle Massekhet ? ».
Réponse de R. Zuker : « je t’ai déjà indiqué la moitié du Shas, pour le reste, cherche tout seul ! ».
En lisant cela, je pense que toute personne normalement constituée a du se dire "miskine" en pensant au ba'hour. Sans le contexte que vous avez apporté dans votre second message, et sans connaître Rav Zuker comme c'est probablement le cas de 99% des gens qui ont du ouvrir votre techouva, je ne crois pas qu'il soit possible de lire ce qui est écrit de manière non péjorative.
De nouveau, il vous faut intégrer et comprendre le reproche de
Rav Kamenetsky :
Qui vous a nommé juge sur ces Rabanim ?
Vous dites que 99% des lecteurs ont dû comprendre que
Rav Zuker était un sale type, je ne le crois pas du tout.
Seuls les internautes qui devraient faire une mini introspection en pensant à l’histoire de
Rav Kamenetsky, sont ceux qui ont pu se permettre de juger
Rav Zuker au lieu de se contenter de trouver cela intriguant, inhabituel, intéressant, et de vouloir y réfléchir pour le comprendre
(c’est ce qu’il convient de faire, on enregistre l’info, et on la garde en mémoire à l’affut de tout élément qui pourrait un jour nous permettre de mieux la comprendre. Mais surtout pas décider qu’on aurait déjà pensé à tout et que l’on sait tout pour se permettre en conséquence de porter un jugement.)
Vous remarquerez que d’autres internautes sont passés sur ce fil après vous et avant moi (voyez plus haut) et y apportent leur ressenti qui est bien différent du vôtre, ils trouvent intérêt à ces informations et ne semblent pas considérer qu’il s’agisse d’un pur Lashon Hara sur
Rav Zuker.
[Quant à ce que vous écrivez que «
toute personne normalement constituée a dû se dire "miskine" en pensant au ba'hour », c’est vrai mais ça n’a rien à voir avec ce qui nous préoccupe : bien sûr que pour le Ba’hour -si c’est sa première fois- ce n’est pas des plus agréable, mais cela n’indique pas que
R. Zuker agirait mal.
Quand le Rav doit être Zorek Mara Batalmidim aussi ce n’est pas agréable pour le Talmid…]
Citation:
Je cite encore :
Citation:
"Un autre étudiant lui fit la remarque, et Rav Zuker lui répondit (sur un ton de cri et de reproche, comme à son habitude) qu’il y a autant d’Amoudim Alef (rectos) que d’Amoudim Beit (versos) !"
Vous tirez preuve de la conduite de Rav Gordon et Rav Kotler dans votre nouveau message et vous dites, je cite encore :
Citation:
"il est possible de tenir une telle shita (=qu'il est parfois bon de répondre sèchement benézifa -comme l’ont fait Rav Gordon et Rav Kotler)."
Sauf que bimekhilat Kevod HaRav, il y a une grosse différence. Pour Rav Zuker, vous indiquez que la nezifout était son "habitude". Alors que là vous parlez de répondre "parfois" sèchement benezifa (et vous précisez que Rav Gordon et Rav Kotler étaient très gentils). Avec tout mon respect, cela n'a rien à voir. Tout le monde comprend bien que parfois, il est bon pour un Rav d'être sec. Ou d'inspirer la peur, ou de piquer un élève, etc. Le Shass est rempli d'histoires de ce genre. En revanche, répondre habituellement benezifa, c'est autre chose, et sans contexte, c'est bien plus compliqué à comprendre (voir d'ailleurs ci-dessous ce que j'indique sur son élève).
Vous jouez sur les mots et vous jouez mal.
J’ai écrit que «
Rav Eliezer Gordon « grondait » toute personne qui se montrait en désaccord avec son ‘hidoush lorsqu’il le présentait ». Je n’ai pas écrit "
parfois".
Ce mot
(parfois) vous l’avez lu plus bas quand j’écris : «
il serait bénéfique et positif que des français qui ignorent Rav Zuker apprennent qu'il est possible de tenir une telle shita (=qu'il est parfois bon de répondre sèchement benézifa -comme l’ont fait Rav Gordon et Rav Kotler). »
Ce "
parfois" vient là car il est évident que
Rav Gordon ne répondait pas Benézifa en dehors du Limoud, lorsqu’il était au supermarché pour acheter des fruits, ou lorsqu’un passant dans la rue lui demandait son chemin, il lui répondait gentiment et calmement.
Il en va de même pour
R. Zuker qui, lui aussi, réservait ses Nezifot aux situations qui perturbent le limoud, pas lorsqu’il achetait ses tomates à la Makolet ni quand il parlait avec sa famille.
Dire que
R. Zuker avait l’habitude de répondre sèchement, ne veut pas dire qu’il ne savait pas répondre autrement dans d’autres situations.
C’est lorsqu’il était à la Yeshiva, comme certains pouvaient abuser et lui poser sans arrêt des questions, il expédiait. Mais pas quand il discutait avec sa ‘Havrouta, ni quand il parlait à sa femme.
Ça me parait évident, mais bon.
Mais même en supposant que vous n’ayez pas réussi à comprendre cela de vous-même, comprenez-vous tout de même que cette distinction entre « parfois » et « tout le temps » que vous voulez mettre en avant, ne change rien en matière de Lashon Hara ?
Si je vous dis «
untel était un sale type qui répondait sèchement lors d’un Shiour sur deux », ou «
untel était un sale type qui répondait sèchement à tous ses Shiourim », au niveau Lashon Hara ça ne change pas grand-chose.
Si vous admettez que «
un Shiour sur deux » peut se justifier par une nécessité valable
(lorsque ce n'est pas précédé d'un "untel était un sale type"), admettez-le aussi pour «
tous les Shiourim ».
Citation:
Sur votre deuxième point, sur apei tlata. Justement, l'information que vous considérez être de notoriété publique parce qu'apparaissant dans les sefarim, n'est pas celle que vous avez donnée dans votre premier message. Il s'agit en effet au contraire d'une information contextualisée - le livre retranscrit qu'il criait/grognait sur demande de ses rabbanim et l'on peut voir dans ce même livre sa grande crainte de ne pas faire de mal aux gens suite à la relance de son élève qui lui disait que de nouveaux ba'hourim pourraient ne pas comprendre.
Le Apei Tlata ne se repose pas exclusivement sur le livre. Il y a sur terre beaucoup de monde qui n’a pas lu ce livre et qui a pourtant su, entendu, vu, ouï dire, que
R. Zuker répondait Benézifot.
Le fait qu’ils ne sachent pas avec assurance que
R. Zuker ait reçu validation de ses maîtres n’en fait pas un Gnay.
Ils le jugent toujours positivement, comme toute personne qui comprend qu’un Talmid ‘Hakham très matmid et très baki comme il l’était, ne se rabaisse pas à fauter bêtement de la sorte par faiblesse due au Yetser Hara.
Il est un peu ridicule de l’imaginer.
Croyez-vous qu’avant la parution de ce livre personne ne savait/disait que
R. Zuker répondait Benézifot ?
Si je vous dis que
Rabbi Aharon de Karlin criait pendant sa Tfila, vous allez imaginer que c’était une Aveira qu’il commettait ?? Il cédait à son Yetser Hara ? Allons !…
Bien que je ne vous aie encore rien dit de positif sur ce rabbin de Karlin, il serait très farfelu de votre part d’aller imaginer de telles choses, je suis sûr que vous vous diriez plutôt qu’il devait avoir sa Avoda et sa façon de prier et sa relation avec D.ieu, et que vous n’êtes pas au niveau de pouvoir le juger ni de lui remonter les bretelles parce que VOUS estimeriez qu’il serait préférable de prier en silence.
Ici c’est pareil, c’est la même maturité d’esprit que j’attends de vous/de tout lecteur.
Dire que
Rav Zuker répondait Benézifot signifie qu’il avait une « Avoda » spirituelle qui consistait à répondre Benézifot
(même si vous ne voyez pas ce qui aurait pu motiver une telle Hanhaga).
Le comprendre autrement revient à s’arroger la suprématie requise pour le juger.
Si je vous dis, par exemple, qu’il est arrivé à
Rav David Feinstein de se couper les ongles en plein Beit Hamidrash, le matin, pendant qu’il récitait les Psoukei Dezimra (véridique)
(-mince ! un lashon hara de plus ! 😊)
Il y a deux attitudes :
a) Se dire que c’est original/intriguant, que cela mérite approfondissement, mais qu’il avait certainement ses raisons d’agir ainsi.
b) Se dire que c’est du Lashon Hara de le dévoiler, car « assurément » c’est contraire à la volonté de D.ieu
(que je connaitrais mieux que Rav Feinstein…) et il vaut mieux étouffer l’information, que ça ne se sache pas.
Convenez que l’attitude A est en réalité empreinte de Ahavat Torah et de Kavod pour les Talmidei ‘Hakhamim, bien plus que la B.
(encore une fois, je ne parle pas de celui qui fait une préface dans laquelle il dit que ce rabbin serait un sale type etc.)
Citation:
(Agav, je remarque que même son élève, qui mistama ne devait pas être un français et devait être très versé dans les comportements variés de différents talmidé 'hakhamim, trouvait apparemment légitime de poser une question à son Maître sur sa manière de répondre, ce qui montre bien que même pour un non-français, c'était original et ce n'était pas si évident que cela de comprendre l'attitude. Il le relance d'ailleurs deux fois dans son livre et ne se contente pas de sa réponse initiale, à savoir horaa de ses rabbanim).
Il est clair que ce n’est pas « classique/habituel » de répondre Benézifa, idem pour
Rav Gordon, ce n’est pas fréquent, idem pour
Rav Taïeb, il n’est pas coutumier qu’un Rav picole, idem pour le premier Rav de l’histoire du judaïsme qui s’est mis à crier dans les prières, idem pour toutes les hanhagot particulières et innovantes de tous les rabanim qui ont une certaine originalité ou pour tout acte isolé et étrange, que ce soit les ongles de
Rav Feinstein, ou le
Rabbi de Némirov qui -au lieu d’aller aux Sli’hot- va marcher en forêt couper du bois habillé comme un paysan Goy
[Il est difficile d’avoir la certitude de l’authenticité de cette histoire connue (cf. Yehouda Leib Peretz « Im Lo Lemaala Mizé », ou en français « Contes Hassidiques », Stock 1980, p.131), mais bien mal avisé serait celui qui y aurait vu un Lashon Hara]…
Il est par conséquent PARFAITEMENT légitime de s’interroger et de demander quelle était sa motivation.
Ce qui n’est pas légitime, c’est de DECIDER qu’il avait tort d’agir ainsi lorsqu’on lit l’information sans qu’elle soit accompagnée d’une « justification valable à nos yeux ».
Remarquez que cet élève que vous mentionnez était bel et bien son élève proche et étudiait avec lui, pourquoi ne s’est-il pas dit (jusqu’à ce jour) «
puisqu’il agit ainsi, je ne veux pas étudier avec lui, je ne veux plus être son élève » ? C’est qu’il ne comprenait pas mais admettait que des choses pouvaient dépasser sa perception…
Mais j’insiste : vous ne m’avez pas répondu sur
Rav Taïeb et
ROY ; est-ce que
ROY disait du Lashon Hara ?
Je pense que vous vous dites que non. Pourquoi non ? Parce que si
ROY venait le critiquer, soit, mais comme il en parle positivement, le fait que vous ne sachiez pas comment justifier les états d’ébriété de
Rav Taïeb ne vous encourage pas à décider qu’il y ait là Lashon Hara, vous vous dites que c’est (assez) connu et que ceux qui ne connaissent pas
(qui ne savent pas encore que Rav Taïeb buvait) le saurons dorénavant et n’en déduiront pas pour autant qu’il fut Rasha pour cela. Ils admettront que leur incapacité à justifier parfaitement la chose, ne prouve pas qu’elle soit condamnable.
Citation:
Enfin, sur votre conseil pour que je fasse une mini-introspection. Je pense vous avoir montré dans mon message que je visais quelque chose de très différent de ce que vous pensiez.
Et moi, il me semble vous avoir montré que ce n’est peut-être pas si différent…
Je sais qu’il est difficile de changer de vue, le faible de toute introspection est qu’elle est menée par celui qui est concerné.
Je vous suggèrerais d’en parler avec un ami qui
(en lisant nos échanges) serait de MON avis, afin de pouvoir en discuter avec lui et confronter vos idées, il se peut qu’à l’écrit ce soit moins évident, et avec moi encore moins évident puisque vous pourriez me voir comme « Noguéa Badavar ».
Ou alors, menez la réflexion tout seul en tentant de vous positionner sur d’autres cas où vous auriez plus de mal à décréter que « c’est un Lashon Hara », par exemple positionnez-vous sur
Rav Ovadia Yossef qui a mentionné clairement le fait que
Rav Taïeb buvait et ne l’a accompagné d’aucune justification halakhique, ou analysez d’autres cas, vous devez en connaitre sans vous en rendre compte, comme le cas du
Rabbi de Némirov (=comment auriez-vous réagi au départ dans le cas de Némirov) et tant d’autres.
Citation:
Néanmoins, toute introspection, pas seulement mini, et pas sur ce seul sujet, ne peut être que bénéfique et je vous remercie du conseil.
Avec plaisir 😊
Citation:
Merci par avance pour votre réponse.
You’re welcome.