Citation:
Une personne qui n'a qu'une heure par jours étudier de la guemara: Pensez vous qu'il est mieux qu'elle parcoure le chass avec un programme style daf hayomi ou bien qu'elle étudie une massechet a fond avec un programme de révision et de resumé pour bien la connaitre quitte à avancer beaucoup plus lentement dans le chass ?
Il manque des précisions et idéalement il faudrait aussi vous connaitre pour une réponse adaptée au mieux, mais pour quand même vous répondre approximativement, je vais supposer ceci :
-vous n’avez pas encore parcouru une fois tout le Talmud.
-vous n’avez pas fait un parcours Yeshiva total (=Yeshiva Ktana, Gdola et Kollel quelques années).
-vous n’êtes pas particulièrement âgé, mais êtes dans la vie (dite) active.
Si cela vous correspond effectivement, je dirais qu’en ne disposant que d’une heure par jour de Gmara, il vaut mieux avancer moins vite que le Daf Yomi pour les premières massekhtot.
Mais ça ne correspond pas forcément à ce que vous pensiez en écrivant étudier une massekhet «
à fond ».
Je veux dire qu’il ne s’agit pas d’étudier tous les Rishonim, le but est de bien comprendre et connaitre
la Gmara, pas les Tosfot.
Si vous arrivez à le faire sur 1 Amoud quotidien, ça veut dire 1 daf tous les deux jours, c’est bien.
Si vous n’y arrivez pas, alors 1 daf tous les 3 jours.
A la fin de la massekhet, il vaut mieux la réviser (en cadence plus rapide) plutôt que de se précipiter pour passer à une autre Massekhet.
Au bout de quelques Massekhtot vous pourrez augmenter la cadence, si vous n’avez pas -d’ici là- augmenté votre temps de Limoud.
(Cela arrive quasiment toujours lorsqu’on commence à connaitre des Dapim et comprendre ce qui se passe dans la Gmara, on se rend compte qu’il y a énormément de choses qu’on pourrait mettre de côté pour trouver plus de temps afin de connaitre plus de Gmara.
Au départ on ne trouve pas ce temps, car on trouve plus de plaisir dans d’autres choses. Ça n’indique pas « qu’on n’aime pas la Gmara », ça indique seulement qu’on ne la comprend pas encore assez.)
Hatsla’ha !