Le sens premier du mot 'hanouka est « inauguration », comme dans 'hanoukath ha-bayith (« inauguration d'une nouvelle habitation », autrement dit : « pendaison de la crémaillère »).
Cependant, ce mot est indissociable de la notion de ‘hinoukh (« éducation »).
La parenté entre ces deux mots peut se définir en ce qu'une 'hanouka (« inauguration »), tout comme le ‘hinoukh (« éducation »), consiste à rendre quelque chose ou quelqu'un apte à remplir sa mission. Inaugurer une habitation signifie la rendre capable de nous accueillir, et éduquer un enfant veut dire qu'on le prépare à la vie.
La controverse entre Beith Hillel et Beith Chammaï au sujet de la façon d'organiser l'allumage des lumières de 'Hanouka illustre cette parenté. Selon Beith Chammaï, il faut allumer huit lumières le premier soir, puis diminuer leur nombre, et ce afin de souligner l'importance du miracle dès le premier jour.
Beith Hillel considère au contraire que l'on doit augmenter chaque soir le nombre de lumières de façon à passer d'une à huit (Chabbath 21b). Cette position a souvent été interprétée comme la volonté chez le Juif d'approfondir sans cesse l'enseignement qui lui est dispensé.
Peut-être est-ce là une des raisons pour lesquelles la halakha a été fixée conformément à Beith Hillel…
Ce qui s'est passé, à ce que disent certains, un 25 décembre ne nous concerne en rien en tant que Juifs.
La remise de cadeaux aux enfants pendant 'Hanouka est une habitude bien ancrée dans les familles juives, et il n'y a aucune raison de ne pas la conserver au prétexte d'incidences calendaires.
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