Citation:
Je voulai vous faire partager un enseignement de Rabbi Yaacov Abihssira il dit dans l introduction de sont livre alef bina אלף בינה", הקדמה אות ד" qui dit ובלא התלמוד לא שייך שיגיע אדם לידיעת התורה"
Il insiste sur l’étude du talmud lichmah.
La guemara dans baba metsia lamed guimel amoud alef dit clairement ene lekha mida guedola mizo (de l’étude du talmud) dans sotah daf kaf bet amoud alef rachi explique que celui qui ne connait pas les mahlokete tanaim… il enseignera des erreurs.
Le rambam dans les halakhote talmud torah perek alef halakha youd bet dit qu’il faut s’investir dans l’étude de la guemara
Si je comprends bien l’étude de la guemara est une priorité dans la vie d’un juif, la question que je me pose est la suivante si on commence tard dans la vie, ou le niveau intellectuel est limiter ou pour d autre raisons faut-il s’efforcer à étudier la guemara, ou ont fait l’impasse sur l’étude de la guemara est on privilège la halakha, la michna… kol touv
Celui qui se rend compte tardivement que la pratique du judaïsme impose et nécessite l’étude de ses lois depuis leurs sources dans le Talmud, ne peut pas s’en dispenser sous prétexte qu’il est trop âgé, trop fatigué, trop pauvre, ou trop malade.
Toutefois, ne pas tenir compte de sa situation particulière induirait en erreur.
Tout juif doit « apprendre la Torah », il y a cependant parfois des priorités, par exemple si ce juif a un fils et qu’il n’a les moyens de payer un enseignant que pour l’un d’eux, soit lui, soit son fils, dans ce cas, SI son fils est plus « brillant », plus prometteur, on lui donnera la priorité (sans pour autant exempter le père de toute étude).
Bref, il faut analyser chaque cas à part en fonction de toutes les données qui lui sont propres.
Mais de manière générale je dirais que même une personne qui n’a pas eu la chance de passer par la case Yeshiva étant jeune, devra s’efforcer de mettre en place un système d’étude lui permettant d’apprendre toutes les Halakhot (en commençant par celles qui s’appliquent de nos jours) AVEC leurs sources dans le Talmud et le ‘Houmash (et pas uniquement en les lisant dans le Shoul’han Aroukh ou un Kitsour).
L’étude du Talmud permet -en premier lieu, de comprendre l’origine des Mitsvot (ce qui est inaccessible à ceux qui se contenteront du Shoul’han Aroukh).
Sur un second plan, le Talmud permet d’accéder à la « mentalité » des ‘Hazal, comprendre « réellement » le pourquoi du comment des détails des Mitsvot, en percevoir la direction et en comprendre le sens dans la mesure du possible et grâce à cela, « vivre » les mitsvot et pas seulement « les accomplir ».
Ceci étant dit, il reste évident que cette étude prend plus de temps que la lecture d'un Kitsour et par conséquent, celui qui ne consacre que deux ou trois heures quotidiennes à l'étude ne devra pas mobiliser tout son temps d'étude par le Talmud, il faudra réserver une partie consacrée à l'apprentissage des lois de manière simple afin d'éviter de transgresser chaque jour la halakha, dans l'attente de mieux comprendre ce qu'on fait grâce à l'étude du Talmud.
Comme chaque cas est différent, il est toujours bon de consulter un Rav qui vous connait bien, histoire d'adapter chaque détail à votre situation.