Citation:
Dans la parachat Vayetsé :
A l’avenir, merci de séparer les questions, ouvrez autant de fils que de questions.
Citation:
1- Comment peut-on dire qu'après la sortie de Yaacov ...פנה הודה פנה זיוה alors que Itzhak était encore là bas ?
C’est en cela que c’est intéressant, lorsqu’un Tsadik quitte l’endroit, il perd de son charme MÊME si un autre Tsadik y habite encore.
C’est ce qu’écrit le
Kli Yekar (Bereshit 28,10) dans sa première réponse [à cette question : Pourquoi nous renseigner ici dans la Torah que la sortie de la ville d’un Tsadik se ressent ? Pourtant Avraham et Its’hak ont eux aussi quitté des endroits avant cela dans la Torah, pourquoi ne pas l’avoir enseigné à leur propos ?]
On peut dire que l’idée serait que chaque Tsadik a un côté unique, même si tous les Tsadikim respectent et étudient la même Torah, chacun a son « style » particulier.
En l’occurrence, Yaakov et Its’hak (et Avraham) étaient très différents.
Citation:
2- Ounkelos traduit עיני לאה רכות par יאיה,
Puis pour יאית : יפת מראה
Si les yeux de Léa étaient humides de pleurs, quel rapport avec la "beauté" ?
Aucun. C’est juste qu’il y a différentes explications pour ce terme « Rakot ». Voyez aussi
Baba Batra (123a) [et la remarque du
Ibn Ezra (Bereshit 29,17) sur l’explication de
Ben Ephraïm], ainsi que le
Rashbam (Bereshit 29,17) qui traduit « Rakot » par « Naot », c-à-d qu’elle avait de beaux yeux (verts selon lui).
Tandis que ce que vous mentionnez, c’est le
Midrash (Bereshit Raba 70,15) qui comprend que les yeux de Léa n’étaient pas beaux mais explique pourquoi la Torah nous le dit : pour souligner sa Tsidkout : elle pleurait de se savoir destiné à un Rasha. Voilà ce qu'ils avaient de beau.
Voyez aussi le
Or Ha’haim (Bereshit 29,17) qui expliquera autrement pourquoi la Torah souligne cet aspect peu reluisant de la Tsadeket.
[Note : vous écrivez que le Targoum Onkelos traduit dans יאית : יפת מראה, mais vous vouliez probablement écrire יאיא.
Et concernant רכות ce n’est pas יאיה mais יאין au pluriel.]