Les autres peuples n'auraient pas acceptés la tora qui leur a été proposé également.
Il est interessant de constater dans quelle condition le peuple mené par Moshé, a accepté la tora : sous la menace d'une montagne tenu au dessus d'eux prête à leur tomber dessus s'ils ne l'acceptaient pas !
Comment comprendre un engagement pris dans de tel condition ?
Comment dire que les autres nations n'ont pas eu le mérite d'accepter la tora, on ne leur à pas, que je sache, fait la proposition avec une montagne au dessus de leurs têtes ?
En ce qui concerne les raisons pour lesquelles les autres peuples n’ont pas voulu de la Tora, il convient de se référer à ce qu’écrit Rachi ad Devarim 33,2.
Le Sifri (ad loc.) explique les raisons de leur refus : Chaque nation a décliné l’offre qui lui était présentée de la Tora parce que celle-ci contrecarrait sa nature profonde : les descendants d’Esaü la repoussèrent parce qu’elle leur interdisait de tuer, ceux d’Ismaël parce qu’elle les aurait empêchés de voler…
Quant à la contrainte que le Saint béni soit-Il a exercée sur les enfants d’Israël, on peut l’expliquer à la lumière de l’enseignement talmudique suivant :
« Que signifie le verset : “Ils se sont tenus dans le dessous de la montagne” (Chemoth 19, 17) ?
Rav Avdimi bar ‘Hama a enseigné : Cela nous apprend que le Saint béni soit-Il a soulevé la montagne du Sinaï comme un chaudron au-dessus des têtes des enfants d’Israël et leur a dit : “Si vous acceptez la Tora, ce sera bien. Et sinon, cette montagne sera votre tombe.”
Rav A‘ha bar Ya‘aqov a enseigné : Cela fournit un puissant argument contre la Tora [Rachi : Cela procure une excuse valable pour sa non-observance, puisqu’elle a été imposée par la contrainte.]
Rava a enseigné : Ils l’ont néanmoins acceptée à l’époque d’Assuérus, ainsi qu’il est écrit : “[Les Juifs] confirmèrent et acceptèrent pour eux” (Esther 9, 27), ce qui veut dire qu’ils ont confirmé ce qu’ils avaient accepté longtemps avant » (Chabbath 88a).
En d’autres termes, si le don de la Tora a eu lieu sous la contrainte, ce fut pour fournir aux enfants d’Israël une excuse dans les cas où ils ne l’observeraient pas, et ainsi atténuer dans une large mesure la colère divine. En revanche, après Pourim, leur acceptation a été librement exprimée, de sorte que leur libre-arbitre a trouvé la place qui lui revenait.
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum