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Pourquoi se marier ?

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Gooseneck
Messages: 12
Bonjour Rav

(vous m'excuserez pour l’impérissable originalité de ce sous-titre figurant dans les messages que je rédige.)

Bien, voici ma question : Pourquoi Hashem souhaite-t-Il que l'on se marie ?

La première réponse souvent apportée à cette question est l’accomplissement de la mitsva d’avoir des enfants (Bereshit 9,7). Est-ce une raison suffisante pour s’engager dans une relation pas toujours simple au niveau de la Parnassa requise, de la fatigue engendrée, de la disponibilité permanente nécessaire pour sa famille, du temps d’étude nettement réduit, sinon perturbé, de la complexité de l’éducation, et de bien d’autres anicroches de ce genre ?

Je préfère annoncer que ma vision des choses se veut expressément pessimiste (toutefois quelque peu réaliste), dans le seul but de pousser un peu plus loin mes interrogations sur un sujet qui me paraît essentiel dans la vie d’un juif.

A l’inverse, en quoi le mariage est-il indispensable à tel point que

- La Torah écrive (Bereshit 2,18) : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul […] »
- la Guemara (TB Yevamot 62b, fin de la douzième ligne en partant du bas) dise que « tout celui qui n’est pas marié ne connait ni la joie, ni la bénédiction, ni le bonheur […]. Il est bli Torah, bli Homa, bli shalom[…]. »
- la Guemara (TB Yevamot 63a) dise que « celui qui n’est pas marié (n’a pas de femme) n’est pas un homme » et ajoute : « n’est-ce pas la femme qui éclaire les yeux de l’homme et le fait tenir sur ses jambes ? »
- La Guemara (TJ Brakhot 62b) écrive qu’ « il n’y a pas d’homme sans femme, de femme sans homme et ni l’un ni l’autre sans D.ieu »
- Le roi Salomon (Mishlei 18,22) écrive que « celui qui trouve une femme trouve le bonheur »

et que beaucoup d’autres phrases analogues indiquent la nécessité de se marier (du moins pour un homme) pour pouvoir connaître la joie, le bonheur, la Torah, pour pouvoir se parfaire ?

Enfin, certains parlent d’un rapprochement avec Hashem possible par le mariage, alors que d’autres évoquent le rassemblement de deux moitiés de Neshamot…

Bref, pourquoi se marier ?

Je vous remercie.
Rav Binyamin Wattenberg
Messages: 6700
Vous détaillez et agrémentez tellement bien votre question, qu'elle comporte déjà plusieurs éléments de réponse. Ce qui fait que je ne suis pas sûr de cerner le point qui vous dérange réellement.

Disons que je vous réponde qu'il faut se marier justement en raison des citations que vous apportez, que celui qui ne se marie n'est pas un homme, ou est un homme imparfait et sans Torah etc. En quoi cela ne vous répond pas?

Peut-être que votre question n'est pas "pourquoi faut-il se marier?" comme vous l'indiquez, mais plutôt en quoi "Il n’est pas bon que l’homme soit seul" ou en quoi le célibataire "n’est pas un homme" ou est comme s'il n'avait pas de Torah? etc.
Gooseneck
Messages: 12
Bonjour Rav Wattenberg,

Je précisais dans le message: "A l’inverse, en quoi le mariage est-il indispensable à tel point que...", avant d'énoncer les "avantages" découlant du mariage.

Mais vous reformulez effectivement plus clairement mon questionnement lorsque vous énoncez: "en quoi " Il n’est pas bon que l’homme soit seul " ou en quoi le célibataire " n’est pas un homme " ou est comme s'il n'avait pas de Torah? etc.", compte tenu de toutes les difficultés liées au mariage que j'évoquais.
(Je re-précise que le pessimisme qui transparaît dans ces lignes se veut volontaire; le but étant de tenter de comprendre l'importance du mariage juif.)

Si vous avez toutefois le temps d'apporter des éléments de réponse (sources) en ce qui concerne le rapprochement d'Hachem par le mariage ainsi que le rassemblement de deux moitiés de Neshamot, ce ne serait point de refus.

Merci beaucoup !
Yoav Chetrit
Messages: 61
Bonjour Rav
J'aimerai bien savoir quel est la reponse a cette question :
je vous cites :"en quoi "Il n’est pas bon que l’homme soit seul" ou en quoi le célibataire "n’est pas un homme" ou est comme s'il n'avait pas de Torah ?"
Merci
Rav Binyamin Wattenberg
Messages: 6700
A Yoav Chetrit:

Citation:
J'aimerai bien savoir quel est la reponse a cette question :
je vous cites :"en quoi "Il n’est pas bon que l’homme soit seul" ou en quoi le célibataire "n’est pas un homme" ou est comme s'il n'avait pas de Torah ?"


Veuillez voir ma réponse à Gooseneck qui suivra.
Rav Binyamin Wattenberg
Messages: 6700
A Gooseneck :

Citation:
Je précisais dans le message: "A l’inverse, en quoi le mariage est-il indispensable à tel point que...", avant d'énoncer les "avantages" découlant du mariage.

Mais vous reformulez effectivement plus clairement mon questionnement lorsque vous énoncez: "en quoi " Il n’est pas bon que l’homme soit seul " ou en quoi le célibataire " n’est pas un homme " ou est comme s'il n'avait pas de Torah? etc.", compte tenu de toutes les difficultés liées au mariage que j'évoquais.
(Je re-précise que le pessimisme qui transparaît dans ces lignes se veut volontaire; le but étant de tenter de comprendre l'importance du mariage juif.)

Si vous avez toutefois le temps d'apporter des éléments de réponse (sources) en ce qui concerne le rapprochement d'Hachem par le mariage ainsi que le rassemblement de deux moitiés de Neshamot, ce ne serait point de refus.


Bien.
Ce que ces textes veulent dire c’est qu’un homme célibataire n’est pas « accompli ».
L’idée des deux moitiés de Neshama que vous mentionnez est très prisée par les cabalistes, mais déjà présente dans les sources classiques, comme le fameux premier couple, Adam et Eve qui furent créés en un seul corps avec deux faces (facettes).

En restant terre à terre, je dirais que le célibataire n’accomplit qu’imparfaitement son rôle de juif sur terre et pas seulement au niveau technique pour l’accomplissement de Piria Verivia.
Il y a un aspect « religieux » dans le fait de partager sa vie à deux (et plus, avec les enfants) en fondant une famille.

Le rayonnement spirituel d’un individu célibataire sera impacté ou tout au moins limité [et comme disait l’autre (Kierkegaard, pour les intimes): « le mariage est et restera le voyage de découverte le plus important que l'homme puisse entreprendre »].

C’est ce qui fait que chez les juifs, même les rabbins se marient, à la différence de chez nos cousins catholiques où le célibat est un atout.

Pourtant, il y a un texte du Yaabets qui souligne la Maala des hommes d’église qui font vœu de chasteté (alors oui, ils ne sont pas toujours tous très réglos et certains auraient mieux fait de se marier, mais peu importe, parlons de ceux qui laissaient tranquille les enfants de chœur).

(je ne sais plus où est ce texte, je l’ai recherché sans résultat et je ne peux pas relire tous les livres du Yaabets que j'ai pu lire. J’en ai parlé à des rabbanim très « au courant », ils n’en savaient rien.
Il est probable alors que ce ne soit pas dans un des sfarim du Yaabets, mais dans ses annotations sur d’autres sfarim. Elles sont parfois publiées dans des périodiques.
Lorsque j’habitais à Lakewood, j’en ai lu énormément dans le Otsar de la Yeshiva, surtout dans le Otsar « fermé ».
Il se peut que ce soit dans le périodique de la ‘hassidout Bobov « Kerem Shlomo », malheureusement, l’éditeur s’oppose à mettre en ligne le contenu, il l’a même refusé à Otsar Ha’hokhma.
C’est bien dommage.
Des spécialistes de la recherche par ordinateur ont cherché, des spécialistes des écrits du Yaabets ont été consultés, ils disent unanimement que j'ai rêvé, qu'il n'y a rien de semblable de près ou de loin, dans les écrits du Yaabets.
Pourtant, je suis sûr de l'avoir lu.
Certes, quand on rêve on est aussi sûr de soi, mais pour le coup, je suis quasi-certain que c'était Behakits.)


Cela paraît étrange et contraire au judaïsme (auquel nous sommes habitués) :
le cohen gadol devait être marié pour servir à Yom Kipour (Yoma 13a) -et voir R.S.R. Hirsch sur Vayikra (XVI, 6).
Le Talmud (Yevamot 62-63) souligne tous les manques de l’homme célibataire. Voir aussi Rama (E’’H §1,1).
Idem, nous trouvons dans la Halakha (Rama o’’h §581, 1) que pour être Shalia’h Tsibour aux Yamim Noraïm, il est préférable d’être marié.
Celui qui n’est pas marié est toujours mal perçu dans le milieu rabbinique, être célibataire est a priori un frein dans la Avodat Hashem [au point que Rabbi Moshé ‘Hagiz en fit un argument contre le Ram’hal qui était (encore) célibataire, cf. sa lettre imprimée dans le Torat Hakenaot du Yaabets (Jér. 2015, p.224).
Nous trouvons aussi R. Yonathan Eybeschutz (Yearot Dvash I, §10) qui souligne l’impiété de certaines sectes juives de l’époque du ‘Horban, dont plusieurs adeptes restaient volontairement célibataires, en ajoutant que c’est d’eux que les chrétiens se sont inspirés pour faire vœu de célibat.]

Mais nous trouvons toutefois certains Rishonim qui considéraient vraisemblablement le célibat comme une Maala spirituelle ou y correspondant. Nous savons tous que Moshé Rabénou s’est séparé de sa femme en raison de sa connexion trop fréquente/subite avec D.ieu, mais nous pourrions l’expliquer du fait qu’il ait bel et bien été marié et ait mené une vie de famille avant cela, ce n’est qu’en tant qu’octogénaire qu’il s’est séparé de son épouse.

Cependant, un Tana du nom de Ben Azay est connu pour son célibat (même s’il a pu être marié pendant un jour avant de divorcer), il a globalement mené une vie de célibataire. (Sotah 4b -et voir Ktouvot 63a).

Rabbi Avraham Ben Harambam (Sefer Hamaspik, Shaar Haprishout -édition de poche page 164) écrit que le prophète Elisha ainsi que son maître Eliahou Hanavi ne se sont jamais mariés !
Un peu plus haut (p.157) il écrit que certains Tsadikim se sont séparés de leurs femmes par Prishout.
Dans Shaar Hashkida (p.190) il rappelle encore qu’Eliahou et Elisha ne se sont jamais mariés et il considère comme de la Tsidkout/Prishout le fait que Yaakov ne se soit marié qu’à un âge avancé (étant octogénaire) (Voir encore dans Sefer Hamaspik, p.192).

[Je remarque et souligne au passage qu’il n’a pas mentionné avec Eliahou et Elisha, le prophète Yirmiya, à qui D.ieu a interdit de se marier (Yirmiya XVI, 2), mais c’est certainement parce que -comme l’écrivent le Radak et le Malbim- l’interdit ne s’appliquait que dans la ville de Anatot.
Ou alors parce qu’il aurait été marié avant cela.
Ce qui semble assez probable selon la fameuse légende de Ben Sira (Alfa Beita DeBen Sira, Otsar Midrashim, p.43) où il est question de la fille de Yirmiya.]

L’information à propos de Eliahou se trouve aussi dans le Maguid Meisharim du Beit Yossef (Parshat Mikets daf 21a).

De plus, concernant Moshé qui s’est séparé de sa femme, ce que nous comprenons naturellement comme une Madréga de sainteté qui aurait été validée et approuvée par D.ieu, il faut savoir que le Zohar (I, 234b) l’interprète comme étant un manque et une faiblesse spirituelle, et nous dit que Moshé n’était pas Shalem (parfait) en tout, car il était célibataire !

[Voir aussi Sidour Yaabets (daf 158b) pour la considération et l’apport spirituel de la vie conjugale.]

Le Zohar (tel que je le comprends) est en cela à l’opposé du Talmud (Shabbat 87a) qui atteste de l’approbation divine de ce choix de Moshé.

[On pourrait voir un parallèle à cette Ma’hloket dans la position de Moshé qui pensait refuser le don des miroirs (Marot Hatsoveot) avant que D.ieu ne lui dise qu’au contraire, ces miroirs Lui étaient chers, car c’est avec eux que les femmes se sont faites belles pour plaire à leurs maris, voir Rashi (Shemot 38, 8) au nom des ‘Hazal (Tan’houma Pekoudei §9).
Cependant, le Ibn Ezra (ad loc), au contraire, souligne la Tsidkout des femmes juives qui ont offert leurs miroirs en décidant de vouer leur vie au spirituel et ne plus se faire belles devant un miroir…]

Pour compléter, si vous lisez l’anglais, voyez Modern Liberation –A Torah Perspective on Contemporary Lifestyles (Hemed Books, 1998) de Pr Leo Levi (Pr. Rav Yehouda Lévi), le début du 11ème chapitre « Marriage regulations » pages 123 à 128 [je remercie au passage Dan B. qui m’avait prêté ce livre il y a quelques années].

En français, de manière plus large, il y a « Le Mariage a-t-il encore une signification ? » de Rav Yits’hak Jessurun (éd. Lichma, 2013).
Rav Binyamin Wattenberg
Messages: 6700
PS : j’ai retrouvé le texte du Yaabets !
Quelle joie !
Un spécialiste des Sfarim du Yaabets m’affirmait pourtant qu’il n’y avait rien de tel dans ses écrits et que j’avais dû rêver…
Eh bien non, je n’ai pas rêvé, c’est dans le kountras Birkat ha’hama du Yaabets imprimé dans son édition du Seder Olam et Meguilat Taanit.
Dans la nouvelle édition du Birkat Ha’hama du Yaabets, bien mieux imprimée (Jérusalem 2009), c’est page 486 : ואין צ"ל אומת הנוצרים שהוסיפו עליהם גדרים להרחיק אף מן המותר לישראל ולזרים אפילו ממה שאינו ערוה מן התורה
(voilà, maintenant avec mes mots, les ordinateurs pourront le retrouver).

Comme quoi, même les spécialistes d’un domaine, tout en étant armés d’ordinateurs et de logiciels de recherche, peuvent oublier un texte.

J’ajoute encore une idée voisine, R. Tsadok Hacohen écrit (Ma’hshevot ‘Harouts §1) au sujet de « Oto Haïsh » -ainsi que Shabtaï Tsvi- que par leur grande Prishout, ils se sont imaginés qu’ils pouvaient se comparer à D.ieu.
Nous voyons donc qu’il reconnait à Jésus une grande Prishout (ce que d’autres lui contestent).
Rav Binyamin Wattenberg
Messages: 6700
PPS :
Un ami m’a indiqué le texte du Ressen Maté du Yaabets, où ce dernier reprend le même développement avec plus de détails et il y apparait que l’intention du Yaabets n’était pas de pointer spécifiquement le célibat, mais la monogamie, l’interdit d’épouser la sœur de sa défunte épouse, ainsi que les proches parentes.
C’est peut-être ce qui explique que les spécialistes consultés n’y aient pas pensé.

Je souligne au passage que les nombreux A’haronim qui se sont demandés quel était le statut de la femme d’Eliahou après qu’il ait quitté ce monde, semblent ignorer les sources attestant de son célibat.
mortdesidees
Messages: 126
Une simple remarque.
Vous parlez des nombreux Aharonim se questionnant sur le statut de la femme d'Eliahou.
À ma connaissance cette question se trouve dans le Troumat hadechen qui est considéré comme un Rochon je pense même si c'est la fin de la période en question.

Par ailleurs je ne qualifierais pas les sources attestant de son célibat de véritables sources, mais d'opinions sur la question, vu que le Mikra ne parle pas explicitement de leurs femmes.

On pourrait faire le même type de raisonnement que Tossefot dans Baba Batra 60b qu'il est impossible de ne plus faire d'enfants car il y a une mitzvah de perou ourevou et qu'il a forcément voulu dire autre chose. De même Eliahou serait forcément marié à un moment de sa vie même si l'on n'en parle pas car c'est la norme. L'inverse aurait été remarquable et précisé par le mikra comme pour Moché.
Rav Binyamin Wattenberg
Messages: 6700
Citation:
Une simple remarque.
Vous parlez des nombreux Aharonim se questionnant sur le statut de la femme d'Eliahou.
À ma connaissance cette question se trouve dans le Troumat hadechen qui est considéré comme un Rochon je pense même si c'est la fin de la période en question.


Et donc ? je veux dire : que voulez-vous dire ? que je n’aurais pas dû dire que de nombreux A’haronim en parlent si le Troumat Hadeshen en parle aussi ?
Bien, si vous voulez.
Mais le Troumat Hadeshen (Niftar vers 1460) est considéré par beaucoup comme étant un A’haron et non un Rishon, c’est même l’exemple type qu’on donne pour illustrer le décalage du changement de « titre » de Rishon à A’haron qui a eu lieu dans les pays ashkenazes avant les pays sfarades.

Chez les Sfaradim la période des Rishonim s’arrête plus tard, à la fin du XVème siècle, grosso modo en 1492, alors que dans les pays ashkenazes, c’était plutôt un siècle avant.

Citation:
Par ailleurs je ne qualifierais pas les sources attestant de son célibat de véritables sources, mais d'opinions sur la question, vu que le Mikra ne parle pas explicitement de leurs femmes.

Qualifiez ça comme vous voulez, source ou opinion ou avis, peu importe, je dis juste que Rabbi Avraham ben Harambam écrit explicitement et avec assurance (pas juste une proposition ou une idée) qu’Elihaou ne s’est jamais marié, et je souligne que cette information/source/opinion/avis/idée semble avoir échappé(e) aux A’haronim qui débattent du statut de Mme Eliahou.


Citation:
On pourrait faire le même type de raisonnement que Tossefot dans Baba Batra 60b qu'il est impossible de ne plus faire d'enfants car il y a une mitzvah de perou ourevou et qu'il a forcément voulu dire autre chose. De même Eliahou serait forcément marié à un moment de sa vie même si l'on n'en parle pas car c'est la norme. L'inverse aurait été remarquable et précisé par le mikra comme pour Moché.

Là aussi, je ne comprends pas vraiment ce que vous voulez dire avec ça.
Que R. Avraham ben Harambam n’a pas réellement écrit cela ? Ou qu’il s’est trompé ? qu’il a tort ?
Quand vous écrivez « qu'il a forcément voulu dire autre chose », le sujet est R. Avraham ben Harambam ?
Avez-vous lu les mots de R. Avraham ben Harambam que j’indiquais ? Ils ne semblent pas donner de possibilité de les interpréter autrement que ce que je l’ai fait, mais si vous avez une autre lecture ou une autre version, veuillez la partager.
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