Citation:
Dans Kiddoushin 32a, Rav Houna déchire un vêtement de son fils devant lui pour le tester, et la gmara demande comment est-ce qu'il n’est pas over sur lifné iver, et réponds que le père est mokhel son kavod. Il ressort donc de là et encore plus dans Rashi (d”h dilma ratah ou Rashi précise que le problème qu’il s’énerve et ça entraine qu’il manque de respect à son père et pas que le fait de s’énerver soit un problème en soi) que le seul lifné iver était sur kiboud av, mais qu’il n’y en aurait pas sur le fait de provoquer que la personne se mette en colère. Selon ça, n'y aurait-il pas de lifné iver sur les midots et quelle serait la svara ? On m’a donné un tirouts au nom de Rav Israel Salanter comme quoi faire travailler ses midots à quelqu’un n’est pas un mikhchol, au contraire c’est un tova. Mais je ne sais pas comment le comprendre car cet argument ne me parait pas suffisant pour enlever un issour halahique, ou alors n'y a-t-il pas de issour lav sur les midots, mais ça me parait insensé. Y a-t-il des shoutim qui discutent de ça ?
Il ne s’agit pas d’entrer dans une crise de colère incontrôlable, il s’agit de craindre que son fils « montre de la colère » et cela n’est aucunement interdit dans ce genre de situation, il ne s’agirait pas de se faire déchirer ses habits dans la rue par un inconnu et de l’accepter avec le sourire, on a le droit de lui faire savoir, dans ce cas, notre désapprobation et notre mécontentement (c’est la moindre des choses) en élevant la voix (et similaire) [ainsi qu’exiger réparation financière, of course]. Or, cette attitude licite envers autrui est interdite vis-à-vis de son père.
Donc tout le problème ici aurait été un manque de respect vis-à-vis du père si le fils avait réagi comme il est licite de réagir avec un autre que ses parents.