Citation:
Ma question est assez simple: Il y a des sfarim hitsonim qu'on ne peut lire qu'aux toilettes. J'ai récemment lu un conseil sur l'importance de lire un chapitre de Tehilim et un peu de Moussar avant, pour ne pas se laisser influencer.
Question: une fois qu'on a "terminé" ce qu'on avait à faire, peut-on rester aux WC juste pour lire ? Ça ressemble à un bitoul Tora. Et on crée les conditions d'un heter non indispensable.
Mais en même temps, comment intégrer une idée ou même la comprendre en découpant notre lecture en 500 morceaux ?
Et finalement, est-ce que ça ne revient pas au même de rester aux WC juste pour ça plutôt que de lire dans son canapé ?
Je vous cite :
Citation:
Il y a des sfarim hitsonim qu'on ne peut lire qu'aux toilettes
Vous parlez vraisemblablement de livres qui représentent un risque. Il faut savoir que la position géographique que vous mentionnez (être aux toilettes) ne suffit pas pour autoriser toute lecture, mais je crois comprendre que vous l’aviez bien compris, je ne tenais qu’à le préciser pour que ce soit clair.
Citation:
J'ai récemment lu un conseil sur l'importance de lire un chapitre de Tehilim et un peu de Moussar avant, pour ne pas se laisser influencer.
C’est un bon conseil. J’ajouterais même, de réutiliser ces « armes » aussi APRES la lecture à risque.
Citation:
une fois qu'on a "terminé" ce qu'on avait à faire, peut-on rester aux WC juste pour lire ? Ça ressemble à un bitoul Tora. Et on crée les conditions d'un heter non indispensable.
Mais en même temps, comment intégrer une idée ou même la comprendre en découpant notre lecture en 500 morceaux ?
Et finalement, est-ce que ça ne revient pas au même de rester aux WC juste pour ça plutôt que de lire dans son canapé ?
Il ne sert à rien de rester aux toilettes, ce n’est pas la « présence en ces lieux » qui constitue un facteur autorisant cette lecture, mais « l’incapacité de s’en extraire ». C-à-d que lorsqu’on DOIT s’y trouver, on ne peut pas penser à des enseignements de Torah, donc on peut lire ce qui aurait été considéré comme un Bitoul Torah à l’extérieur.
Mais le fait de rester plus longtemps sur place ne nous fait rien gagner car il suffirait d’en sortir. C’est comme si celui qui n’éprouve aucun besoin de s’y rendre, y pénétrait afin de pouvoir « pratiquer du Bitoul Torah ». Autant rester sur son canapé comme vous le dites, c’est plus confortable.
Citation:
Mais en même temps, comment intégrer une idée ou même la comprendre en découpant notre lecture en 500 morceaux ?
Idéalement, il faut choisir des livres ‘hol qui permettent les interruptions de lecture, c-à-d des livres constitués de petits chapitres.
S’il s’avère qu’on a entre les mains un livre qui ne répond pas à ce critère, et qu’on est en plein raisonnement et que l’on craint de perdre tout ce qu’on a lu si on ne termine pas tout de suite le chapitre ; si cette perte est dommageable (par exp. si c’est un livre ‘hol mais duquel on tirera des enseignements qui nous servirons même pour notre Torah, pour la vie et les Midot), dans ce cas, il peut valoir le coup de terminer son chapitre sur le dos du « bitoul Torah » car ce Bitoul est un Kiyoum. Mais s’il s’agit d’un livre futile, non.