A Yaakov98:
Citation:
Peut-on vraiment dire qu'aucune donnée scientifique rapportée par le Talmud n'a été transmise depuis le Sinaï ?
L'aurais-je dis?
Relisez-moi, je me cite:
"Les données scientifiques dans le Talmud ne seraient pas révélées et transmises depuis le Sinaï, mais sont tout simplement les connaissances scientifiques de l'époque (en dehors de ce qui touche à la ala'ha, comme la durée d'une lunaison par exemple)".
Toute donnée scientifique qui n'a aucune raison d'être transmise ne l'a probablement pas été.
Mais si elle touche à la halakha ou à la compréhension d'un verset etc. on peut imaginer qu'elle ait été transmise.
Citation:
Pourtant dans Brakhot 32b, les sages avancent qu'il y aurait un très grand nombre d'étoiles dans le ciel (supérieur à 10^18 !) alors que les autres scientifiques de leur époque n'en comptaient qu'au maximum quelques milliers.
Je ne sais pas s'il faut considérer que ce nombre ait été transmis au Sinaï, je ne sais pas non plus combien d'étoiles il y avait dans l'esprit des astronomes non-juifs de l'époque, certainement bien moins, mais est-on sûr de la position de tous les sages de la planète à cette époque?
Il se trouve que certains non-juifs avaient une connaissance étonnante de la durée de la lunaison et calculaient les éclipses alors que la science d'aujourd'hui ne sait pas expliquer comment avaient-ils atteint une telle précision.
Certains diront qu'ils s'étaient documentés chez les juifs qui l'avaient "reçu du Sinaï", d'autres seront plus sceptiques.
Mais pourquoi ne pas imaginer ces mêmes hypothèses pour les étoiles?...
Toujours est-il que selon la science actuelle, il y aurait plutôt 10^23 étoiles.
Certes, l’obtention d'un tel nombre
(10^18 ou 10^23 ou autre dans le même ordre de grandeur inconcevable) parait absolument impossible à cette époque et c'est ce qui vous pousse à décréter qu'il s'agirait d'une transmission depuis le Sinaï.
Je doute un peu pour deux raisons:
1) Je ne vois pas en quoi cette donnée serait halakhiquement nécessaire pour le judaïsme.
2) Le "Sinaï" à tendance à être un poil plus précis que ces approximations.
Même si la précision à l'unité près n'est pas requise, mais 10^23 est un nombre bien rond.
Vous me direz, mais alors d'où les Sages se sont-ils permis d'avancer ce nombre astronomique
(et c'est le cas de le dire), hé bien je proposerais de dire qu'ils se seraient basés sur le passouk de la semaine dernière
(Bereshit XXII, 17) où le nombre d'étoiles est comparé au nombre de grains de sable sur terre.
Ce dernier est plus ou moins calculable (par de très grosses approximations, d'où l'approximation pour les étoiles aussi).
Il n'y a pas vraiment de taille standard pour un grain de sable (ni pour la largeur et la profondeur des plages) mais on peut imaginer une grossière approximation qui donnerait quelque chose autour de 10^20.
voyez ceci :
https://sciencetonnante.wordpress.com/2012/07/23/y-a-t-il-plus-detoiles-dans-lunivers-que-de-grains-de-sable-sur-terre/
vous y constaterez l'ampleur de l'approximation dont relève cette comparaison.
( estimation d'un million de kilomètres pour la longueur totale des côtes du monde, supposition que toutes les côtes du monde sont bordées par une plage de 100 mètre de large et de 10 mètre de profondeur , ce qui donne un volume de sable total sur Terre de 1000 milliards de m3 et 100 milliards de grains de sable par mètre cube, ça nous donne 10^12 m3 avec 10^11 grains par mètre cube, on trouve 10^23 grains de sable sur Terre, comme pour les étoiles.)
C'est vraiment malléable comme calcul, on pourrait aboutir à une différence notable. (il y en a déjà une entre 10^18 et 10^23), mais ça donne déjà une possibilité de piste.
Et l'on ne pourra pas me rétorquer que les Sages ne s'intéressaient pas à ce type de calcul trop approximatif, car nous savons que certains d'entre eux se sont amusés à faire une estimation du nombre de gouttes d'eau qu'il y aurait sur terre (enfin plutôt dans les mers).
Voir
Horayot daf 10a.
Cette donnée est encore plus approximative que pour les grains de sable, car quelle taille définir pour une goutte d'eau?
Il n'y aurait donc rien de choquant qu'ils aient considéré un nombre de grains de sable et, de là, un nombre d'étoiles.
Citation:
Il est tout à fait légitime de penser que nos Sages avaient connaissance de l'existence des microbes, ou du moins qu'on leur a enseigné ce "danger".
Les non-juifs aussi avaient repéré un danger à boire dans le même verre qu'un malade.
Et même chez les juifs, on en parlait pas de "microbes" à l'époque, mais de "Mazikin" ou de "Shédim".
Il n'y a pas de quoi prouver une transmission du Sinaï à ce sujet.